Siel-Actu
Mohamed Nait Youssef
Le poète, romancier et traducteur marocain, Driss Maliani a signé, mardi 7 juin, au salon international de l’édition et du livre, son dernier recueil de poésies intitulé «Noce du dieu de la pluie. Tislit Anzar» paru chez la maison édition jordanienne «Fadaate», dirigée par le poète, nouvelliste et romancier Jihad Abou Hachich.
En effet, les textes de ce recueil de poèmes sont puisés dans le patrimoine culturel marocain amazigh, notamment le conte populaire berbère très connu de «Tislit Anzar». «J’ai écrit la plupart des recueils publiés, pendant la période de la pandémie en marchant. Ces recueils puisent leur âme dans la culture populaire marocaine avec toutes ses composantes : arabe, amazighe, africaine, ibérique, méditerranéenne.», nous confie le poète quelques instants avant la signature.
En outre, le poète use dans son écriture poétique des signes mettant en valeur la richesse de l’histoire et de la culture marocaines. Ainsi, «Noce du dieu de la pluie. Tislit Anzar» de Driss Maliani est une invitation au voyage en invitant les mordus de la poésie à une balade dans plusieurs espaces et villes marocains, entre autres, Safi…
La mythologie, surtout sumérienne, est présente dans les poèmes de Maliani. «Mes textes sont inspirés également des livres sacrés et des cultures anciennes.», a-t-il révélé. Le poète n’a pas manqué de rendre un hommage posthume à l’artiste et chanteuse, Haja El Haddaouia. Dans le recueil, révèle le poète, il y a des textes qui mettent les lumières sur le mouvement politique arabe ancien.
Le poème de Driss Maliani est connu par son ouverture sur les différentes culturelles et disciplines, toutes sensibilités confondues.
«Mon poème est marocain ouvert sur son environnement arabe ; à savoir le poème arabe moderne à travers ses pionniers depuis les années 50 jusqu’à présent. Il est ouvert aussi sur son horizon national, continental, mais aussi sur la culture marocaine riche que multiple.», a-t-il révélé.
Toutefois, dans son recueil, il y a de différentes formes poétiques et de rythmes. « Mon poème est ouvert sur l’héritage poétique occidental, notamment russe. C’est pour cette raison qu’on trouve l’usage de la langue soit française ou russe. C’est une abstraction où les langues, dont la darija communiquent dans un seul recueil. », a-t-il fait savoir.