Enseignement: Une priorité importante pour le gouvernement

L’enseignement occupe une place centrale dans la politique du gouvernement. Une priorité importante pour l’Exécutif, a souligné, jeudi, le chef du gouvernement Saâd-Eddine El Othmani, lors de l’ouverture des travaux de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement.

En effet, ce secteur, qui porte sur le savoir et la connaissance, conditions de l’émancipation de l’élève, citoyen actif et productif de demain, et qui constitue la matrice du développement, du progrès et de la modernité, sera amélioré sur les plans qualitatif et quantitatif, a affirmé le chef du gouvernement.

Ainsi, pas moins de 35.000 enseignants ont été recrutés au début de cette rentrée pour renforcer l’effectif du corps-enseignant afin de lutter contre le phénomène de la surpopulation scolaire et d’autres mesures accompagneront cette initiative pour améliorer la qualité et moderniser le secteur.

Dans ce sillage, les élèves seront formés dans un environnement sain, pédagogique, enrichissant et favorisant l’apprentissage de la science, de la connaissance et des valeurs de la citoyenneté et de la démocratie.

Il s’agit d’une mobilisation des énergies dont la jeunesse est porteuse.

Pour ce faire, le chef du gouvernement a indiqué que son équipe gouvernementale s’attèle désormais à l’élaboration d’une loi cadre pour la mise en œuvre de la vision stratégique de la réforme du système de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique.

Cette loi constituera, selon lui, une feuille de route dans le processus de réforme et de développement de l’enseignement.

Cette approche, a-t-il précisé, sera suivie et concrétisée dans le cadre d’une coordination, impliquant l’ensemble des partenaires sociaux et pédagogiques afin d’assurer un enseignement de qualité.

Mais il faut compter et composer avec les voix qui s’élèvent de plus en plus du côté des centrales syndicales, qui abordent cette rentrée avec de grandes attentes et des revendications, revêtant le caractère d’urgence, selon plusieurs sources syndicales.

En effet, les centrales syndicales aspirent à une nouvelle ère de dialogue avec le gouvernement pour faire oublier les cinq ans de «blocage», selon leur formulation.

Dans ce sens, les partenaires sociaux forment le vœu de pouvoir, enfin, tourner la période de «néant» ayant caractérisé le précédent mandat, et inaugurer une phase plus fructueuse avec l’actuel exécutif.

B. Amenzou

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