Conformément à ses statuts, le PPS vient de tenir la session ordinaire du comité central dont l’ordre du jour se focalisait de manière exclusive, circonstance oblige, sur les actes barbares des sionistes à Gaza et les remous sociaux engendrés par la piètre prestation de l’Exécutif, au lendemain du mi-mandat.
Concernant le premier chapitre du rapport présenté par le SG, au nom de la direction nationale du parti, jamais le ton haut et fort fustigeant les exterminations immondes de la machine de guerre sioniste sur les bébés, les femmes et les vieillards, n’ont été aussi abominables que du temps du nazisme ou du fascisme au milieu du siècle écoute. Des agressions macabres sans répit qui mettent à feux et à sangs des populations affamées, déchiquetées, séquestrées et exilées, sous un mutisme criard des instances mondiales et un appui soudoyant de l’impérialisme de l’Occident conduit par l’Administration des États-Unis.
Face à ces attaques farouches à torrents qui illustrent sans conteste l’aspect terroriste et raciste de l’entité sioniste sur toute la ligne, il va falloir soumettre tous ses auteurs à un procès pénal universel, tout en s’attelant manu militari à revoir les rapports avec ces assassins sanguinaires…
Le second point évoquait l’état actuel du pays sous le règne du présent Exécutif en ce mi-mandat à propos duquel le parti du livre a suscité une réaction plutôt excentrique et incongrue de la part du chef de la primature suite aux deux lettres ouvertes transmises à son intention. Tout d’abord, le rapport n’a pas manqué d’encenser à juste titre, les pas notoires cumulés ces tout derniers temps, en direction de la question du Sahara par le déferlement intensifié de sa Marocanité et de l’appui du Plan marocain de l’Autonomie aux provinces du récupérées.
Devant cette autosatisfaction qui nécessite en revanche, éveil et vigilance accrues, il serait de plus en plus loisible de fortifier le Front interne de la Nation pour demeurer unis et solidaires à triomphe définitif de la cause nationale… Or, en passant en revue le bilan de la moitié du mandant du gouvernement, il en ressort malheureusement, est loin de renforcer ses appuis pour prétendre construire l’État fort auquel aspire le peuple marocain. Malgré le satisfecit démesuré qu’il tente d’afficher au grand jour, non sans dédain ni arrogance, le gouvernement a failli à ses engagements des promesses tenues pour le prétendu « État Social ».
On ne pourra guère occulter ni les statistiques criantes qui fustigent la société dans son pouvoir d’achat ni contester les démentis cuisants des instances officielles de l’Etat en l’occurrence le HCP et le CESE… Sans s’étendre sur les volets révoltants de ces échecs cinglants puisque les missives en ont fait état de façon exhaustive, il convient d’avancer que quasiment seul le PPS se met en posture frontale, preuve à l’appui et de manière responsable et constructive contre cette politique libérale de paupérisation et de surenchérissement que l’Exécutif exerce aux dépens des franges démunies sans trop se préoccuper des obligations de la stabilité sociale.
Mais, le gouvernement aura beau boucher les ouïes, museler les voix et occire les réalités, à travers ses effectifs «falsifiés», il finira par rendre le tablier face à toute la véracité du discours de la vérité. L’adage de chez nous affirme toujours que «le fil de la menterie est court !».
