Depuis déjà une éternité, le mandat du président de l’université Ibn Zohr, s’est expiré. Certes, la pandémie et d’autres paramètres ont retardé la nomination de son successeur.
Mais, il semble que l’actuel ministre se soit «plu» à côtoyer davantage son hôte sortant, toujours en exercice. Entre temps, l’attentisme est de mise, depuis qu’on eut procédé au traditionnel entretien des postulants. La question primordiale qui se pose c’est, incontestablement : qui sera le prochain président d’une université s’étendant sur la moitié territoriale du royaume?
Il faut reconnaître, en toute honnêteté et sans se faire nullement contredire que, depuis environs une décennie, ce vaste projet public a connu un bond aussi bien quantitatif que qualitatif aux plans des infrastructures et équipements sur un certain nombre de sites des zones sud. Il va sans dire également que cet entrain n’est l’apanage d’une partie aux dépens des autres, mais c’est, sans nul doute, le fruit certain de la conjugaison de toutes les parties intervenantes : les Autorités, les élus, les institutions, les mécènes, les associations…
Ceci étant, il faudrait avouer également que, tout au long de ce parcours, on ne peut passer sous silence la profusion de certaines pratiques entachées de fraude et de dépravation qui infestent nombre d’établissements universitaires dont les responsables ne sont pas inconnus pour ces infamies. Les rapports puants qui ne cessent d’atterrir sur les parapheurs des décideurs centraux seraient, peut-être, la cause d’ajournement de désignation du futur président de l’université.
On ne peut taire les manœuvres malveillantes qui éclatent au niveau des mesures ou encore doctorats qui sentent le roussi et dont les vilains artisans ne sont un secret pour personne…C’est toute une mafia d’opportunistes qui se constitue autour de ce réseau déloyal et dont les répercussions affectent le principe de justesse et d’équité.
Voilà donc le revers de la pièce de cette université qui a su, à travers un montage trompeur, cacher ces ignominies pour ne dévoiler que la façade luisante.
Il est tout à fait «naturel» que cette horde mette le paquet pour prolonger la vie de la cache laitière, par le biais de son candidat. Cependant, il est bien clair que ce dernier serait, à coup sûr, banni par les souffles du changement qui se mettent à pointer du nez, l’arrivée sur Agadir du Souverain, porteur des clés de la quintessence salvatrice.
Dans cette dynamique plurielle, on ne tolérera plus que la région soit manipulée par des «brebis galeuses». L’heure est à l’intégrité et le sérieux dans un environnement vert et agréable, pareil au modèle qu’offre, en toute sincérité, la faculté des lettres et sciences humaines dont la fraîcheur du lieu et la vitalité de l’ambiance ravivent aussi bien les étudiants, les enseignants que les visiteurs.
On dirait se promener dans le Hyde parc de Londres ! Un bon gestionnaire se distingue aussi par sa ferveur envers le sens de l’écologie. La verdure est une invitation éternelle à la découverte. L’artiste impressionniste de Pays Bas, Vincent de Van Gogh disait un jour, à ce propos : «Si tu aimes la nature, tu trouveras la beauté partout!». C’est la devise du candidat de la probité, de la nature et du Salut !