Scoop sur la COP

La terre a la fièvre à cause de l’Homme qui prolifère sur sa surface. Cette terre est réellement souffrante de la barbarie dévastatrice de ce dernier. Ses larmes à la terre coulent intarissablement sur les joues de ses continents à cause des changements climatiques.

Nous avons perdu notre hiver qui nous impose un printemps silencieux et un été infernal avec ses vagues de chaleur qui s’abattent sur la planète, causant par ce fait des répercussions environnementales très inquiétantes et infligeant d’énormes dégâts.

La question délicate sur les raisons qui nous ont poussés à accepter cette course au suicide par nos propres agissements sans prendre le temps de réfléchir pour réagir ! Comment passer un jour de la vie sans se soucier des conséquences sur l’état de la planète ? N’est-ce donc la preuve tangible d’un égoïsme qui se concrétise en un crime et un préjudice à l’égard de la mère terre?

C’est alors une bonne chose que Marrakech fera bientôt l’objet d’un carrefour vert pour tenir la COP22 : celle de l’action et l’innovation en matière d’atténuation du préjudice et d’adaptation au changement climatique pour remettre les pendules à l’heure.

Après la COP de Paris, celle de Marrakech est un rendez-vous pour s’entretenir, débattre des grands problèmes environnementaux menaçant notre planète. Négocier avec les décideurs politiques et les chefs d’Etat les solutions les plus efficaces et optimales pour lutter contre le réchauffement de la terre.

Cela dit, l’affaire du changement climatique est celle de tous ; acteurs et défenseurs fervents qui plaident en faveur de l’environnement : collectivités, entreprises et citoyens.  Chacun est invité et incité à prendre la mesure des conséquences de ses actes, actions, modes de vie au quotidien en vue de préserver le climat.  Ce climat dont la température devra âtre réduite à 2 °c pour espérer jouir d’une nature saine.

La crise climatique en cours affecte et affectera tous les peuples et plus spécifiquement ceux du sud de la planète. Il est aussi à dire, que les femmes seront les plus touchées.

Cela nous pousse de placer la femme au cœur du débat du changement climatique et assurer la cohérence entre les engagements sur le climat et ceux découlant de la Convention internationale pour l’élimination des discriminations à l’encontre des femmes, du programme d’action de la Conférence de Pékin, de la conférence du Caire sur la Population et le développement, des résolutions des Nations unies sur les femmes, la paix et la sécurité.

Durant la déclaration de Rio à l’occasion du sommet de la terre, il a été confirmé que la femme et l’environnement sont deux piliers solides du développement durable.

La femme demeure la première école verte au foyer. Son rôle est primordial dans l’inculcation des valeurs civiques et celles liées à la protection de l’environnement à partir des ménages (plus d’ordures, et aspirer à la propreté de l’espace environnant…).

Sans oublier la femme à la campagne. Cette militante farouche en faveur de la nature est une actrice locale par excellence dans la gestion et la préservation de la chose environnementale. Toutes les missions vertes accomplies n’auraient pu avoir lieu sans ses souffrances quotidiennes à Elle.

Engagée dans une corvée permanente où elle parcourt de longues distances pour chercher des sources d’eau. Comme elle contribue même à la traiter, surtout quand il s’agit des eaux de puits.

Une tâche ardue et lourde à la charge de la femme rurale et parfois même dangereuse est celle de la collecte du bois qui l’oblige à se déplacer très loin et l’expose à toutes sortes de violences, notamment le harcèlement, l’agression et le viol.

Elle est toute feu toute flamme, une protectrice de la biodiversité et à l’agro écologie.

Elle use de l’huile de coude pour préserver les plantes médicinales tout en exerçant leur savoir-faire sur leurs vertus, contribuant ainsi à l’élevage des bovins, ovins et caprins…

Claire comme l’eau de la roche, la femme rurale est une force motrice du développement agricole notamment avec son rôle au niveau la sécurité alimentaire et la préservation des ressources naturelles.

Elle sait comment faire d’une pierre deux coups : traiter,recycler etc. Elles tassent le parterre, le lisse par des argiles extraites des niveaux argileux des proximités et le chaulent. Parfois, elles le vernissent avec la bouse de vache.

Mais La blessure saigne encore avec cette hémorragie de la dégradation généralisée des écosystèmes forestiers et avec les sécheresses de plus en plus fréquentes, ce qui en résulte un déséquilibre profond entre la disponibilité en ressources naturelles et les besoins des populations locales. Les hommes et les jeunes migrent tandis que les femmes restent tout en continuant à affronter ces circonstances douloureuses toute seule pour   nourrir sa famille et assumer cette tâche accablante de l’eau et de l’énergie.

Les femmes paysannes produisent les richesses non-monétaires qu’elles redistribuent directement (sans passer par le système financier formel) : depuis leur jeunesse, les femmes consacrent une grande partie de leur temps à satisfaire les besoins de leur société, des membres de leur famille et de leur communauté via des activités paysannes (agriculture, pêche, élevage) qui toutes dépendent d’un climat favorable pour être prospères.

Malgré la combativité et la créativité des femmes pour obtenir leur autonomie, les perturbations et destructions générées par le changement climatique renforcent l’éventail des obstacles à l’indépendance réelle et totale des femmes.

Que fera la femme rurale perchée sur l’arbre mort face à cette situation lamentable et pénible ? Alors Il est temps de lui rendre justice. Cette femme mérite amplement des hommages et des reconnaissances. On est suscité tous à la soutenir pour confronter la rudesse du climat et les dangers du réchauffement de la terre.

Le moment est venu. Nous devons nous inspirer des conclusions du Sommet des peuples sur le changement climatique qui s’est tenu sous l’initiative du gouvernement bolivien à Cochabamba en avril 2010. Selon les participant-e-s à cette rencontre, l’éradication de la pauvreté et de l’injustice tout comme l’autonomisation des femmes rurales sont bel et bien possibles à condition de sortir de l’ordre international actuel et d’impulser un autre modèle de développement respectueux de la nature, instaurant une distribution socialement juste de la terre et une équité dans l’accès au bien commun.et Faire le lien entre genre, climat, économie et ressources naturelles  et Financer l’égalité femmes-hommes et l’approche de genre !

Le fonds vert et des fonds d’adaptation climatique doivent avoir plusieurs cordes à leur arc, affecter un pourcentage de l’aide aux organisations de femmes engagées dans la préservation de l’environnement et activités économiques soutenables, ainsi qu’à l’appui aux déplacées et réfugiées climatiques.

Affecter des moyens pour recueillir et valoriser les connaissances et savoir-faire des femmes, leurs pratiques locales, et pour favoriser les transferts de compétences.

Renforcer l’orientation, la formation et l’accès des femmes et des jeunes filles aux filières scientifiques et techniques, aux emplois créés par la transition énergétique ainsi qu’aux activités liées à la préservation de la biodiversité et à l’agro-écologie.

Soutenir les activités des femmes dans les secteurs économiques et sociaux qui contribuent à la transition des modes de production et de consommation et à la résilience environnementale : économie solidaire, services urbains et ruraux…

Et fonder une spécialité universitaire option : Femme eau et environnement

Unissons-nous autour des femmes rurales en éveillant leur conscience, en les sensibilisant sur les dangers que contiennent les changements climatiques sur leur production agricole qui assure leur survie ainsi que celle de toute leur famille.

Et veillons sur cette terre qui nous abrite… nous tolère… nous nourrit… nous comble par ses dons qu’on savoure instantanément, soyons loyaux envers elle, et gardons la en paix, en sérénité et fédérons nos efforts pour lui rendre son visage vert affichant un sourire mélodieux.

Rêvons ensemble «Les rêves sont toujours des départs»

Comme il a dit (Jacqueline Mabit, écrivain) ou plutôt rêvassons tous d’une planète Zen pour une vie harmonieuse pour notre bien-être du développement personnel et développement durable

Soyons Zen la terre restera notre reine qui coule dans nos veines.

Hasnaa Chehabi

Top