SIAM: les points forts de la 13e édition

C’est un véritable débarquement d’agriculteurs et du grand public qu’a connu le SIAM depuis son ouverture jusqu’au dernier jour, et les chiffres parlent d’eux-mêmes. Ils étaient plus de 800.000 visiteurs, selon les estimations recueillies sur place, à avoir parcouru les stands de cette giga-exposition de tout ce qui relève de l’agriculture, de près ou de loin.

A commencer par le chapiteau des produits du terroir. Plantes, fruits, légumes et autres produits de mère nature, transformés à partir de matière première agricole par les coopératives issues des quatre coins du Royaume, se vendent comme des petits pains. Savon à l’huile d’argan produit au Souss, masques de cheveux de cire d’abeille issus de Chaouen, eau de rose distillée produite à Kalaat Magouna… les visiteurs en raffolent.

Un autre coin bondé de monde dans ce salon de 18.000 m2, l’espace réservé au cheptel. Des spécimens représentatifs de l’intégralité de la production national bovine, ovine, caprine et cameline s’étalent sous les yeux scrutateurs du public, surtout celles des fellahs, accoudés sur les barrières en train de discuter d’atouts de cette race ou de l’autre. Véritable attraction de ce chapiteau regorgeant de bétail impression, un blond d’Aquitaine aux 1750 kgs, le plus gros taureau du salon.

Le pavillon des équipements agricoles n’était pas en reste. Outils mécaniques, technologies d’irrigation et matériel agricole de tout genre attire immanquablement les professionnels. Certains opérateurs, d’après les données recueillis auprès d’eux, ont même dépassé la centaine de ventes dans les deux premières journées, un bon chiffre si l’on considère le coût élevé de certains équipements.

Le pôle agro-alimentaire n’a pas manqué, pour sa part, d’attirer un maximum de visiteurs. Toutes les entreprises nationales connues y ont étalé des échantillons de leur production. Le grand public vient y découvrir les derniers produits lancés sur le marché et même en déguster des échantillons gratuits. Cela va sans dire que la fréquentation de ces stands a été massive.

Au volet institutionnel, une foultitude de conventions a été signées au profit des différentes filières qui composent le tissu économique agricole. Dernière en date et bel exemple de la promotion des spécificités agricoles marocaines, celle conclue le 28 avril entre l’Office national du conseil agricole (ONCA), l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA), et la Fédération interprofessionnelle de la filière de l’argane (FIFARGANE). Elle porte sur l’accompagnement de la filière en matière de formation, de sensibilisation et toute action de conseil agricole.

Elle fixe également le cadre de mise en œuvre et de suivi de ces interventions qui s’articulent autour de deux axes, le premier portant sur l’accompagnement, l’encadrement et le conseil des professionnels de cette filière en termes de techniques de production, d’organisation professionnelle, de commercialisation et de gestion à travers l’élaboration et la mise en œuvre de programmes de sensibilisation et de formation spécifiques aux besoins des producteurs pour un développement durable.

Iliasse El Mesnaoui

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