Visite de Tiqqi, Akesri et Imouzzer
Saoudi El Amalki
« I have a dream », s’écriait Martin Luther King Jr, leader de la lutte contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis. Ce rêve ardent qui taraude le rebelle américain semble inspirer le chef de file régional du Souss Massa, pour le bien-être de la contrée, en particulier les patelins reculés et précaires.
A cette cause, il ne cesse de sillonner les territoires sinueux et accidentés d’Agadir Ida Outanane en quête des conditions les plus adéquates à mener pour la promotion sociale de ses populations. A cet effet, il atterrit tout récemment dans les trois communes mitoyennes respectivement Akesri, Tiqq et Imouzzer pour rencontrer, en compagnie de flopée de responsables, les villageois à cours de nécessités élémentaires d’existence décente.
Tout en allant dans ces entités déshéritées par les austérités de la nature, sanctionnées de carences hydriques et de cruautés de la subsistance, l’invité de marque fait bien usage du sens de l’écoute aux doléances et aux préoccupations des citoyens campagnards de cet arrière-pays, pourtant bourré de potentiel naturel et humain inexploité. Il tend l’oreille, tout en exhortant les habitants de se munir de liste de priorités à développer et épanouir, au niveau de la valorisation de produits locaux de la commune territoriale de Tiqqi, particulièrement des plantes aromatiques ainsi que la création de l’attractivité touristique à travers des structures d’accueil en harmonie avec la nature du site et l’élaboration de programme en direction des jeunes tout en se focalisant sur le préscolaire. Pour ce qui est de l’entité d’Imouzzer, cet acte de communication s’est plutôt intéressé à l’action communale de ce bout de terre créé en 1954, étendu sur 188 km2, notamment à la faiblesse infrastructurelle et le manque de force propositionnelle en plaidoyer pour le financement de la part des élus locaux. A cet égard, il a été recommandé aux entreprises du tourisme de porter du soutien au secteur tout en relançant les activités promotionnelles telles que le festival du miel à l’horizon de l’insérer dans le programme de l’UNESCO.
Enfin, le cortège a tenu une séance de travail dans la une d’Akesri située à50 kilomètres d’Agadir, connu par son couvert forestier par excellence mais souffre également à l’instar de ses pairs des Ida Outanane de nombre de problématiques dues plus spécialement à la sécheresse, à la profusion de pâturage ravageur, de l’exode rural et l’abandon de l’activité agricole.
Toutefois, cette zone regorge de particularités géographiques et naturelles qu’il va falloir mettre en avant pour qu’elles constituent la locomotive de développement dans la région d’Ida Outanane à partir de création de l’activité touristique rurale et de parc forestier à l’image du parc de Toubkal en plus la mise à niveau de l’élément humain par le truchement de l’appui à l’action associative et coopérative dans la région.
