«Les économies africaines face au Covid-19»

1er  webinaire du cycle CIB Meetings du groupe Attijariwafa bank

La banque de financement et d’investissement (Corporate and Investment Banking) du groupe Attijariwafa bank a organisé le premier webinaire de son cycle Digital CIB Meetings, le 11 novembre 2020 à Casablanca, sous le thème : «Les économies africaines face au Covid-19 : états des lieux et perspectives de six pays dans trois régions d’Afrique». Les détails.

Par Aya Lankaoui

En présence de Sara Bertin, Économiste en chef Pays à la Banque Africaine de Développement (BAD), et Abdelaziz Lahlou, directeur économie d’Attijari Global Research (AGR), et dans le cadre du renforcement des relations et des liens maroco-africains, une rencontre a été organisée le 11 novembre par la banque de financement et d’investissement afin d’ouvrir une série de débats mensuels à destination de la communauté d’investisseurs, institutionnels et d’opérateurs économiques africains.

«Les Digital CIB Meetings », sous le thème «Les économies africaines face au Covid-19 : états des lieux et perspectives de six pays dans trois régions d’Afrique» ont pour ambitions de répondre aux préoccupations des opérateurs économiques en leur permettant de débattre d’une manière périodique sur des sujets d’actualité. Notamment, l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur la croissance économique en Afrique avec un décryptage clair des environnements et enjeux à moyen et long terme.

Une analyse comparative fait le point sur la situation économique en Afrique, suite à la crise sanitaire, sur l’ensemble des pays couverts par cette étude. Il s’agit  du Maroc, l’Égypte, la Tunisie, le Sénégal, le Cameroun et la Côte d’Ivoire. Des pays où la facture économique du confinement s’est fortement ressentie sur la croissance économique et les équilibres budgétaires.

Sara Bertin a annoncé que la crise sanitaire liée à la  Covid-19 a impacté sérieusement l’économie nationale. «Cette pandémie a certes eu une dimension sanitaire (coûts sanitaires) mais elle comporte également un choc à la fois exogène, induit par les impacts sur les flux internationaux, et endogène, lié à l’arrêt des lignes de production et à une baisse des revenus qui a un effet négatif sur la demande des biens», explique-t-elle dans un communiqué dont la rédaction d’Al Bayane a reçu une copie.

Dans le même ordre d’idées, Abdelaziz Lahlou a déclaré qu’Attijari Global Research est en train d’acquérir une expérience étonnante par rapport aux besoins. «Nous sommes en train d’acquérir une expérience inouïe, à l’échelle africaine et à l’échelle mondiale, par rapport aux nouveaux besoins, aux nouvelles tendances et les différentes visions qui en découleront. Je pense que cela ne peut être que bénéfique en termes d’enseignements pour tirer le meilleur parti de cette crise », a-t-il annoncé dans le même communiqué.

Malgré le ralentissement des activités économiques, des opportunités restent à saisir, entre autres: la priorisation des investissements, en privilégiant les infrastructures humaines, le développement de la capacité locale de création de valeur et des échanges intra-africains, notamment dans le cadre de la coopération Sud-Sud. Des opportunités qui feront de cette crise une occasion de revoir les modèles économiques, en vue d’inscrire le développement de nos pays dans la durabilité, d’après la même source.

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