Khadija Arouhal, l’icône amazighe
Saoudi El Amalki
Khadija Arouhal est candidate aux législatives, élue par ses camarades pour y siéger pour le mandat à venir. Une élection de choix pour une femme tonitruante qui a déjà fait ses preuves, en tant que vice-présidente du conseil régional de Souss Massa. Durant son passage dans cette institution, elle avait fait montre de beaucoup d’engouement et de verve, au point d’impressionner aussi bien les composantes régionales que nationales. Dotée de qualités humaines hors pairs, elle fut appréciée surtout par son humilité, son intégrité et son aura qui fait rejaillir le sens de l’humanisme, au point de se hisser aux avant-postes de la gestion publiques. Son courage et son affabilité sans limite suscitent estime et admiration de son entourage et lui confèrent également tout respect et reconnaissance. Évoluant exclusivement dans la société civile, en tant que militante de l’amazighité et de la médiatisation, elle n’enfourchait la scène politique qu’en 2015, sous l’étendard du PPS, dans la capitale de l’orfèvrerie blanche.
Et, depuis, elle ne cessait de faire preuve d’attachement au parti auquel elle vouait ses dons de femme libre, audacieuse et pétillante. Ses talents artistiques, en tant que poétesse et présentatrice d’émissions télévisuelles lui requièrent pareillement du backround dans sa vie désormais polyvalente. Sa magnanimité envers les couches démunies dans les montagnes et les patelins reculés lui valent aussi une rapide ascension dans l’échelon de la responsabilité partisan, puisqu’elle s’érige, il y a quelques mois, à la tête des structures du parti à Tiznit, en tant que la première secrétaire provinciale, après être élue membre du comité central lors du 10ème congrès national du PPS.
Aujourd’hui, elle postule à un siège dans l’hémicycle, avec le soutien de ses camarades, de ses fans et de ses proches qui, sans doute, ne ménageront aucun effort pour lui dédier leurs voix. Khadija Arouhal, une amazigh authentique, une femme très fière de sa féminité, une militante à part entière, mérite bien ce poste sacré auquel elle aspire pour s’armer de plus de moyens institutionnels afin d’être plus apte à défendre les intérêts des populations de la région natale, mais aussi ceux de tous les marocains du royaume, en particulier les déshérités et surtout ses semblables du sexe féminin. Khadija Arouhal, la flamme illuminée du Souss sollicite alors l’appui de ceux et celles qui la connaissent et l’affectionnent de par les vertus qu’elle n’arrête jamais de sécréter au quotidien. Durant tout son mandat régional, elle n’a jamais cessé de repousser les harcèlements politiciens et les tentations pernicieuses de nombre de partis peu scrupuleux. Mais, elle demeure fidèle à son parti, s’en montre imperturbable et de ce fait, elle en gagne toute la considération d’autrui.
