Le bâtiment et la cohabitation!

L’actuel salon du bâtiment qui se tient à la foire internationale de Casablanca est, en fait, porteur de maints enseignements aussi viables que prometteurs de l’un des secteurs les plus névralgiques dans notre pays.

Cette 17ème manche suscite, tout particulièrement, l’intérêt, en ces moments sensibles de concilier l’acte de bâtir avec le cadre de vie. Au-delà de l’exposition du produit et de ses nouveautés de plus de 800 entreprises, de 58 pays dont 12 africains, il ressort de cette activité d’envergure, la volonté manifeste d’harmoniser les projets de construction avec la nécessité de vivre ensemble, sous un toit fiable et avenant. La récente stratégie multi-services, initiée par le département de tutelle, il y a juste quelques jours, se veut résolument détentrice de cette conception citoyenne, en plus de sa mission vitale de l’habitation. Une vision fondée sur des piliers fondateurs en matière de l’offre, de la performance, de l’accessibilité, de la diversification et de la rentabilité. En effet, urbaniser le territoire, c’est aussi sécuriser la construction pour une vie décente !

Il est bien certain que le secteur du bâtiment est plus que jamais, en quête d’un nouveau souffle de structuration, de démocratisation et surtout d’assainissement. Quand il se porte mal, c’est toute la nomenclature de l’arsenal des domaines y afférent qui en pâtit, puisqu’il y  est inséparablement lié. Les pratiques illicites de la malfaçon, de la triche, de la dérobade ou encore de la spéculation sont systématiquement à bannir, à travers la conjugaison des efforts de toutes les  composantes du secteur et la rigueur des règlementations, avec, néanmoins, tout ce que l’ébauche exige, dans bien des cas, de souplesse procédurière. Cette vision novatrice semble bien se faire valoir, à partir des échantillons du présent salon tenu sous le mot d’ordre : «  Construisons pour une meilleure vie commune ! » et réparti sur plusieurs pôles d’intérêt commun. Notamment, le volet scientifique que les initiateurs ont tenu d’asseoir dans le créneau pour motiver la recherche et la novation.

Sans doute, on retiendra  cet espace de formation, mis en place à l’adresse de la qualification des professionnels, en matière d’innovation de l’offre, de pérennité de la matière et d’efficacité de l’énergie. De même, il est bien question de cette capacité considérable du secteur en termes d’emploi de main d’œuvre et de recrutement d’experts et de cadres, toutes spécialités confondues. D’autre part, on se focalisera également de cet ardent désir de s’ouvrir sur l’expertise mondiale en la matière, assurant, de ce fait, un large échange, plus spécialement avec des pays huppés dans le domaine. Dans le prolongement de la dynamique constante  du rapprochement sud-sud, le salon s’est, en particulier, penché sur le continent africain dont la Côte d’Ivoire s’érige, cette année, en statut honorifique d’invité d’honneur. Ce traitement spécial est d’autant plus symbolique qu’il approfondit davantage les liens d’amitié et de coopération que notre pays  ne cesse de consolider avec les pays africains.

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