Dynamiser l’entrepreneuriat régional!

La petite et moyenne entreprise (PME) souffre dans notre pays. En plus du système de «phagocytose» auquel elle est impitoyablement soumise, elle est également de la pénurie de la liquidité publique et privée.

Ses tiroirs regorgent de chèques et traites impayés et ses factures attendent indéfiniment le règlement, après avoir honoré les marchés dans les délais requis. Nombre d’elles ne parviennent guère à joindre les deux bouts et finissent par mettre les clés sous le paillasson, sous l’effet du crédit.

Aussi, le tissu entrepreneurial tend-t-il à  s’émietter, sous les yeux impuissants de l’Etat dont le souci de riposter à la faillite de ces membranes féconds de l’économie nationale semble s’égarer au profit de la grosse entreprise, accaparée par le monopole du lobbying. Il est bien vrai qu’on a tenté de mettre en fonction certains programmes de l’essor, destiné aux PME dont quelques opérations s’attellent à la dynamisation et la vivification des entreprises essoufflées ou encore mises à mal.

Dans la région Souss Massa, à titre d’exemple, il est à noter que les opérateurs bénéficient rarement de ces opportunités, lancées par le ministère de tutelle pour insuffler le réseau économique du pays. En effet, à la différence de leurs homologues de l’axe central qui s’adjuge la part du lion, les entreprises locales restent en dehors de cet appui potentiel dont les retombées sont relativement positives.

A cet effet, la capitale du Souss se dote une zone offshore, en étroite collaboration avec tous les  intervenants concernés, notamment les pouvoirs publics, les autorités locales, les instances élues…, pour armer cette région de moyens d’amorcer le décollage industriel escompté. C’est en somme, l’idée d’entreprendre de créer de zones d’activités permanente et de procéder à la qualification des ressources humaines. Il convient aussi, dans ce sens, de mettre en valeur l’effort consenti par le conseil régional en vue de motiver le monde de l’entreprise, à travers des fonds d’appui et de moyens de soutien de projets dans multiples projets.

A cet effet, les PME s’activeraient, sans doute, à promouvoir leurs projets en s’octroyant des crédits d’encouragement concret, pour des dotations assez importantes pour une seule unité de production. Il faut dire que l’épanouissement des entreprises est une nécessité impérieuse dont dépend l’économie nationale, a plus d’un titre. Il va donc falloir relancer vivement le concept de l’esprit d’entreprise, par le biais duquel toute démarche volontariste mettrait en avant la flexibilité des perspectives abordées.

Une démarche qui s’avère accessible dans un environnement économique émergent et une nomenclature institutionnelle de plus en plus fiable.

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