Un instant mémorable, voire historique pour le Conseil national de la presse (CNP). Ce dernier a inauguré jeudi 25 juillet son siège à Rabat en présence des personnalités importantes du monde de la presse, de la politique, de la diplomatie et de la culture.
Après presque une année d’installation et lancement de ses activités, le Conseil national de la presse, avec ce nouvel édifice, achève la mise en place de ses structures. À cet effet, une cérémonie a été organisée. Bon nombre de personnalités importantes y ont pris part. Notamment, le chef du gouvernement Sieur Saâdeddine El Otmani, le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed El Aaraj. Ainsi que d’autres ministres et responsables des conseils, des organisations de la gouvernance, des délégués, le procureur général, ainsi que d’autres personnalités des domaines de la politique, de la presse, des droits de l’homme et de la culture et des arts.
La cérémonie qui a été marquée par la modération de la vice-présidente du CNP, Fatima-Zahra Ouriaghli a été ponctuée par la présence d’une pléiade d’ambassadeurs et de représentants du corps diplomatique et consulaire accrédités au Maroc.
En outre, lors de l’inauguration du Siège, le chef du gouvernement Saâdeddine a donné une allocution. El Otmani, a souligné que « la création du CNP et sa mise en œuvre constituent une valeur ajoutée pour le paysage médiatique national». Il a également souligné en outre que les journalistes ont une tâche importante et majeure pour éclairer l’opinion publique, et cela exige, dit il, la structuration et l’organisation de la profession notamment dans le contexte actuel à l’échelle nationale et internationale qui connait une véritable dynamique, mais aussi de fake news et d’infox.
Le chef du gouvernement a ainsi mis l’accent sur les réalisations des 20 ans de progrès et de grandes réalisations sous le règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans tous les domaines y compris le secteur de la presse et des médias. Par ailleurs, il a exprimé sa volonté de coopérer davantage avec les journalistes et les professionnels du métier afin de réussir le chantier de la réforme, tout en faisant un clin d’œil au rôle fondamental des journalistes dans le plaidoyer et l’appellation aux réformes. Selon lui, le regard critique de la presse contribue entre autres dans le processus du développement et des formes.
Le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed El Aaraj, de son côté a mis l’accent sur les avancées du Maroc dans le domaine de la législation, notamment la création du CNP, qui d’après lui, participe fortement pour la promotion, la valorisation et le renforcement de la liberté de l’expression. Aussi, a porté un regard sur les attentes auxquelles aspirent les professionnels du domaine.
Le président du CNP Younes Moujahid, quant à lui, a braqué les projeteurs sur le processus et le parcours qui ont été réalisés par le Maroc en matière de la réforme du secteur de la communication depuis les années 90 du siècle dernier. Les reformes qui ont été faites dans ce domaine, a-t-il ajouté, ont constitué un pas important dans le secteur de la presse et des médias au Maroc.
Il a rappelé également le parcours des réformes qui ont été accomplies soit à travers le syndicat national de la presse marocaine ou encore la Fédération Marocaine Des Editeurs De Journaux qui ont œuvré pour l’amélioration des conditions de la profession, ainsi que le progrès qui a été enregistré dans le secteur à travers l’engagement entre les éditeurs et le gouvernement.
Younes Moujahid n’a pas manqué de rappeler les grandes étapes de la réforme du secteur, notamment avec la réforme de la loi de la presse. Dans son mot, Moujahid a évoqué le rôle des discours royaux qui ont mis les jalons pour une réforme de la profession avec une approche participation avec tous les professionnels et les acteurs dans le secteur. Il a souligné que la mise en œuvre du conseil est un pas important dans l’organisation et la structuration du secteur. Selon lui, le conseil doit être un acteur important dans la production règles et des connaissances et collaborer avec les différentes institutions nationales afin développer le secteur sur tous les plans.
Mohamed Nait Youssef