La voix du Sahara était en concert le samedi 7 mai au Studio des Arts Vivants de Casablanca. Après avoir fait la promotion de son nouvel album dans les radios et télévisions nationales et internationales, Oum fait sa tournée. Elle compte bientôt enflammer la scène marocaine.
Selon la chanteuse, ce rendez-vous est désormais une promotion pour sa musique, c’est une rencontre avec son public. Pour elle, la musique est une grande plateforme d’échange avec l’autre. Elle a entamé sa tournée marocaine avec son «Zarabi Tour» au Studio des Arts Vivants de Casablanca. Elle a enchaîné le 5 mai au Palais des Institutions italiennes de Tanger et le 6 mai à la Salle Renaissance de Rabat. Que de concerts réussis !
Connue pour sa voix fine et ses influences jazz, soul et soufie, elle compte sillonner les routes du Royaume pour se produire à l’automne prochain, dans le cadre de la deuxième partie de sa tournée, à Marrakech, Agadir ou encore M’Hamid El Ghizlane où elle a enregistré son album «Zarabi», indique un communiqué.
Il est à noter que «Zarabi » est le quatrième opus de la diva marocaine. Il évoque un Maroc pluriel, où le désert côtoie les palmeraies et les plaines verdoyantes. La voix de Oum, entre des aigus perçants et des chœurs légers, fait osciller les émotions au fil de l’écoute.
Le titre de l’album fait référence aux tapis des tisseuses du village de M’hamid El Ghizlane, dans le sud du Maroc où se tient le festival Taragalte dont Oum est la marraine. Et c’est dans le désert de M’hamid que la chanteuse a enregistré son disque «le micro planté dans le sable».
Lancé en France le 22 septembre 2015, Zarabi a déjà remporté un grand succès en Europe, preuve d’un engouement confirmé du public pour la musique et l’art d’Oum. L’album a ainsi fait partie de la sélection officielle de radio FIP du mois de septembre, une distinction qui en fait l’un des six meilleurs albums du mois, d’après le label FIP. Bravo l’artiste !
Bio express : Née Oum el Ghaït Benessahraoui à Casablanca en 1978 (Oum est le premier mot du prénom composé Oum el Ghaït, qui signifie «Mère de la délivrance», et que l’on donnait autrefois aux petites filles nées dans le désert par une journée ou une nuit pluvieuse), elle passe sa jeunesse à Marrakech. Elle y développe des capacités certaines dans les arts plastiques et le chant. Elle peint, elle chante. A quatorze ans, son goût prononcé pour le jazz et les musiques noires lui fait intégrer une chorale de gospel dont elle deviendra vite une des solistes. A la fin de ses études secondaires en 1997, elle entre à l’Ecole nationale d’architecture de Rabat et y restera six ans. C’est en 2003 qu’elle prendra la décision de se consacrer à la chanson. Elle est ambassadrice culturelle du Maroc d’aujourd’hui.
Omayma Khtib