Le PPS au Parlement
Said Nmili: Le déplafonnement des emprunts extérieurs est sévère Tout en soulignant le succès des mesures préventives prises par le Maroc pour faire face à la pandémie de Covid-19, sous hautes orientations royales, le député Said Nmili, membre du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants a indiqué que le déplafonnement des emprunts extérieurs et le recours à la ligne de précaution et de liquidité (LPL) du Fonds monétaire international (FMI), mise à la disposition du Maroc est une décision «sévère» mais compréhensible, dictée par les besoins de la conjoncture de crise que traverse le pays.
Toutefois, le GPPS insiste sur la nécessité de traiter la question de l’endettement avec la plus grande précaution, tout en soumettant l’utilisation de ces emprunts au contrôle du Parlement, a-t-il dit, lors de la séance plénière du 30 avril, au terme de laquelle la Chambre a adopté le projet de loi N° 23.20 portant approbation du décret-loi N° 2.20.292 édictant des dispositions relatives à l’état d’urgence sanitaire et aux procédures de sa déclaration, du projet de loi N° 26.20 portant approbation du décret-loi N° 2.20.320 relatif au dépassement du plafond des emprunts extérieurs et du projet de loi N° 27.20 portant promulgation de dispositions particulières relatives à la gestion des activités des organes de gouvernance des sociétés par actions et aux modalités de tenue de leurs assemblées générales au cours de la période de l’état d’urgence sanitaire.
Il a également rappelé la nécessité de se pencher dès à présent sur l’élaboration d’un plan d’urgence de relance et de renaissance de l’économie nationale, à travers la révision d’un certain nombre d’orientations dans le but de mieux servir les priorités de l’étape à venir et de renforcer les capacités du pays à absorber les chocs et à améliorer sa résilience aux effets néfastes de la crise du coronavirus.
Abordant le projet de loi N° 27.20 portant promulgation de dispositions particulières relatives à la gestion des activités des organes de gouvernance des sociétés par actions et aux modalités de tenue de leurs assemblées générales au cours de la période de l’état d’urgence sanitaire, il en a souligné la portée, tout en rappelant que c’est à l’assemblée générale ordinaire des ces sociétés que revient la tâche de tracer la politique de gestion et de la marche des affaires de la société dont les mesures afférentes à l’état d’urgence sanitaire.