En dépit de toutes les tentatives, l’enseignement est toujours en crise, étant donné que la réforme n’a pas accédé à la salle de classe, selon le député Said Zaidi, membre du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants.
Intervenant, lundi 23 juillet lors de la séance consacrée par la Chambre des représentants aux réponses du chef de gouvernement sur le bilan de l’année scolaire et la prochaine rentrée scolaire, le député a convenu que plusieurs réformes ont été effectivement réalisées au niveau des «grandes politiques» pour la réforme du système d’éducation dans sa globalité à travers des orientations nationales en rapport avec la gestion du système d’enseignement, le renforcement de l’offre scolaire, la réforme des programmes etc…, notant que ces réformes n’ont pas eu malheureusement l’effet escompté.
Pour le PPS, a-t-il dit, le pays a besoin d’une école performante capable de produire des citoyennes et citoyens porteuses des valeurs de la démocratie, de l’égalité, de la modernité et de l’égalité des chances.
Mais ce qui paradoxal, a-t-il expliqué, c’est que malgré l’effort colossal déployé par l’Etat, les familles et la société, le rendement de l’enseignement est déplorable, étant donné que les ressources humaines ne sont pas suffisamment qualifiées pour assumer pleinement leurs responsabilités, qu’une grande partie des enfants scolarisés abandonne à mi-chemin, que les infrastructures de base sont dépassées et ne répondent plus aux besoins, que l’encombrement des salles de classe est devenue la règle en particulier dans l’école publique et que la gouvernance du secteur laisse à désirer.
MT