Le PPS au Parlement
Dans le cadre du débat autour du gaspillage de plusieurs milliards de dirhams de fonds publics, accordés aux importateurs d’ovins et de bovins sans aucun résultat positif, le président du groupe parlementaire du Parti du Progrès et du Socialisme Rachid Hamouni a demandé des détails financiers précis des montants de l’aide que l’ANOC (Association nationale des éleveurs ovins et caprins) a reçus et reçoit.
Dans une question écrite au ministre délégué auprès de la ministre de l’économie et des finances, chargé du budget, le président du groupe parlementaire du PPS s’enquiert de la situation du cheptel national sous l’effet des changements climatiques et de la sécheresse, mais surtout suite aux décisions gouvernementales relatives au soutien et à l’encouragement de l’importation d’ovins et de bovins.
Le député s’arrête dans cet ordre d’idées sur le rôle de l’ANOC, cette organisation professionnelle liée au ministère de l’agriculture par le biais de contrats-programmes et de partenariats, tant sur le plan opérationnel que financier et professionnel. Ces partenariats comprennent des missions relatives à la situation, à l’état et au soutien du cheptel national. Cette association supervise en effet un réseau composé de milliers de membres qui élèvent des millions de têtes de moutons et de chèvres.
Elle a pour missions de préserver les races, d’améliorer la reproduction, de former les producteurs, de contribuer à la distribution de l’aide publique aux éleveurs, de créer des marchés temporaires pour la vente des moutons du sacrifice, et de gérer le marquage des têtes de moutons et de chèvres.
Et c’est dans le cadre des contrats programmes et des partenariats qui la lient au ministère de l’agriculture qu’elle reçoit de l’aide public.
Pour en savoir plus, le député a demandé au ministre chargé du budget des détails précis sur les montants des aides qui lui sont accordées ainsi que sur les modes et les formes de dépenses des fonds publics reçus par cette association.
Il s’est également interrogé au sujet des parties chargées du contrôle de ces opérations avant de soulever la question de la légalité, de la validité et de la légitimité des retenues que cette association effectue sur le montant de l’aide publique accordée aux éleveurs bénéficiaires avant de leur être reversée.
M.T