Un nouveau pôle économique en gestation

favorisée par une position géographique privilégiée par la proximité de la côte atlantique qui bénéficie, à son tour, d’investissements publics et privés dans des secteurs porteurs, est enclenchée dans cette région.
Des projets d’envergure s’y développent ainsi dans la complémentarité de domaines aussi variés tels l’agriculture à travers l’irrigation modernisée et le tourisme. Cette destination se confirme par le plan Azur, le plan Biladi, ses stations balnéaires et ses sites historiques. L’industrie, avec Jorf Lasfar et des mastodontes de l’industrie locale et internationale passe, également, à la vitesse supérieure. L’art et la culture, grâce au Salon du cheval, aux festivals Jawhara, de la poésie méditerranéenne, des malhouniyates, de la fauconnerie ainsi qu’au séculaire moussem de Moulay Abdellah ne sont pas de mise. Ils s’imposent en tant qu’événements devenus incontournables. Le gouverneur d’El Jadida, Mouâad Jamai, plus conscient que jamais du potentiel de développement de la région, a mis au point une vraie approche territoriale intégrée à travers la requalification et la mise à niveau des 27 communes urbaines et rurales de la province. Un véritable combat auquel se doivent d’adhérer les présidents de ces communes conformément aux instructions royales.

Des pôles de compétivité pour les communes rurales

Des diagnostics sont réalisés et des projets structurants d’envergure, pour toutes ces communes, ont été présentés lors de l’organisation des trois éditions de «La Conférence des Présidents». L’objectif est de créer des pôles de compétitivité efficients. De cette vision, le plan urbanistique et la requalification urbaine de la ville d’El Jadida sont devenues une priorité concrète pour le gouverneur. Un quartier administratif est en train de se construire au sein du projet de l’ancien aéroport dans le but de créer une nouvelle centralité pour la ville et de délocaliser les bâtiments administratifs qui occupent, actuellement, des espaces bordant le littoral. Il s’agit de valoriser la façade maritime avec des activités touristiques créatrices de richesses et de valeurs. Par ailleurs, le pôle urbain de Mazagan (PUMA) est un autre projet d’envergure. Les options d’aménagement de ce nouveau pôle urbain, situé à la sortie nord de la ville près de la Station touristique Mazagan, prévoient une zone résidentielle, un palais des congrès, un complexe artisanal et des espaces culturels, de loisirs et sportifs.

Un palais des congrès et un parc d’expositions

Un développement urbain planifié permet de lutter efficacement contre l’habitat insalubre. C’est donc pour répondre à cette demande, que près de 8.000 logements sociaux sont, actuellement, en cours de construction. Un parc d’expositions d’El Jadida est autre gigantes projet qui verra le jour dans les quelques mois à venir. Cette réalisation impulsera fortement les activités liées à la filière équine. Cet important parc multifonctionnel sera bâti sur une superficie de plus de 46 ha pour un investissement global de 390 MDH. Il abritera, entre autres, le Salon du Cheval d’El Jadida. Les dynamiques économiques et la croissance démographique y seront prises en compte par le SDAU (Schéma directeur) du Grand El Jadida. Ce découpage territorial novateur est désormais composé de cinq communes et de leurs zones périphériques.

Le plus grand marché de gros au Maroc

La province sera composée de deux communes urbaines : EL Jadida, Azemmour, d’une commune rurale : My Abdellah, de centres balnéaires de Sidi Bouzid, Haouzia ainsi que de deux centres ruraux qui sont Ouled Ghadbane et Sidi Ali Ben Hamdouche. L’aménagement de son schéma directeur a été établi par l’agence urbaine dans un double objectif d’équilibre et de complémentarité entre les différentes vocations de ses composantes territoriales. S’agissant du développement de l’agriculture, il sera créé à Bir Jdid sur 1.000 ha, le plus grand marché de gros du Maroc, comparable à celui de Rungis en France, et qui sera doté d’un pôle logistique. Des études en cours sont menées par la direction régionale d’agriculture (DRA) pour définir différentes options, à travers le transport urbain, qui demeure une autre préoccupation majeure. Le tracé de bus articulés est tracé et la réflexion sur la mise en place d’un RER est, déjà, engagée. Néanmoins après la mise en service du pipeline pour le transport des phosphates entre Khouribga et Jorf Lasfar, le trafic au niveau de la voie ferrée sera allégé. Ce qui permettra de programmer des navettes régulières par tram-train entre Azemmour et Jorf Lasfar, en desservant les différentes agglomérations et localités le long de ce trajet. Les chantiers sont ouverts et le challenge, aujourd’hui, est d’allier une bonne gouvernance au développement économique et social.

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