8e Festival du conte et des arts populaires
La 8è édition du Festival international du conte et des arts populaires (FICAP), organisé par le centre « Al Kassabah » pour la culture et les arts, a démarré vendredi soir à Zagora avec des spectacles riches et variés d’artistes du Maroc et d’ailleurs.
La cérémonie d’ouverture de cet événement culturel, qui se poursuit jusqu’au 13 mars, a été marquée par la présentation du spectacle « Anya Douaoual », fruit d’une résidence artistique organisée à Zagora dans le cadre de la programmation pour l’animation du festival et la création d’expressions artistiques populaires qui jouent un rôle important dans la communication entre les peuples.
Créant des formes artistiques mêlant différents aspects multiculturels de la cuture marocaine avec ses dimensions africaine, arabe et amazighe et son prolongement euro-méditerranéen, ce spectacle artistique a été travaillé sous la direction de l’artiste marocain Khalid El Berkaoui.
Ce spectacle a été animé par la conteuse et danseuse malgache, Hanta Raharimamonjy, le conteur français, Pascal Faulio, la troupe Ballet Assiko du Sénégal et la troupe Errakba Timkchad de Zagora.
À cette ocacsion, un hommage a été rendu à la conteuse et danseuse malgache, Hanta Raharimamonjy, à l’artiste et conteur marocain, Driss Karimi, et au chef de groupe Assakal de l’association Annakhil à Tinzouline, Mohamed Bahya, en reconnaissance de leurs parcours artistiques distingués.
La soirée a été agrémentée aussi par des prestations de groupes artistiques représentant différents pays, notamment la troupe universitaire de danse espagnole « Grupo Universitario Complutense de Danza Espanola ».
Dans une allocution de circonstance, le directeur du festival, Abdelaziz Rachidi, a mis l’accent sur la particularité de cette édition, illustrée par la diversité des espaces qui seront investis par les conteurs et artistes, notamment les espaces publics, l’objectif étant de communiquer avec les gens et les convaincre de l’importance des arts populaires authentiques et de les sauvegarder.
Il a relevé que l’art doit investir l’espace public, à travers de belles prestations artistiques traduisant le patrimoine culturel et civilisationnel de la ville de Zagora et des oasis de la région de Drâa-Tafilalet et permettant au public de découvrir des expériences étrangères riches et variées.
Organisé en partenariat avec le ministère de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication, le Conseil provincial de Zagora, la préfecture de la province et la Fondation Banque Populaire, ce festival connaît la participation d’une pléiade de conteurs et de troupes folkloriques marocains et étrangers.
Des participants de plusieurs pays, dont la l’Espagne, Madagascar, le Liban, la Palestine, le Bahreïn, le Sénégal, la République du Congo et la France, prennent part à ce festival international et ce, dans le cadre des efforts des organisateurs visant à ouvrir cette manifestation sur les spécificités culturelles d’autres pays.
Au programme de cette 8ème édition, des spectacles individuels et collectifs des conteurs, des soirées artistiques, des spectacles pour enfants et des ateliers d’expression corporelle qui auront lieu dans différents espaces de la ville.
Le public du festival aura droit aussi à un carnaval qui verra la participation de troupes marocaines et internationales, ainsi qu’à des ateliers artistiques dans des établissements scolaires et des maisons de jeunes.
Une conférence sous le thème « Le rôle de la documentation dans la préservation du patrimoine culturel de Drâa-Tafilale », ainsi que des sessions de formation animées par des chercheurs et artistes marocains et étrangers sont également prévues.
