L’horrible éclatement des feux sur le territoire algérien, plus particulièrement sur les régions de la Kabylie continue à défrayer la chronique, dans ce sens qu’il met à nu l’attitude scélérate de la junte algéroise. Il n’y a pas plus assassin que de voir succomber des siens à petits feux et de feindre de n’y avoir pas d’égard!
C’est à n’en pas douter, un crime des plus crapuleux qu’on puisse commettre si froidement envers des populations laissées pour compte. Depuis déjà le déclenchement des incendies à fortes intensités, le Maroc mettait à la disposition de son voisin de l’est des appareils d’extinction à titre gracieux, sans aucune suite de la part de l’autorité militariste qui préférait, de manière pour le moins qu’on puisse dire bizarroïde, de louer des engins de l’Hexagone, à des sommes faramineuses, sans nulle résistance du palais d’El Mouradia.
Un traitement néo-colonial qui révèle de viles soumissions à la solde tricolore et dénonce la perfidie du régime dictatorial. A voir également l’entrée en lice d’un aéroplane ibérique destiné à des luttes anti-acridiennes, on est plutôt persuadé de l’attitude résignée dont font montre les galonnés algériens, en chute libre.
Alors que les flammes ravageaient montagnes et prairies, causant de grosses pertes humaines, les gouvernants d’Alger, bien au chaud dans leurs canapés douillets trouvent du plaisir à médire notre pays, à travers leurs, débiles caporaux, de leur presse de caniveaux et de leurs rejetons d’intellects.
On ne peut tomber plus bas par cette abjecte conduite qui non seulement se dérobe de la responsabilité à l’égard du peuple, mais se noie dans la haine chronique vis-à-vis du pays qui, au fil du temps, constitue un complexe éternel dans la région. Durant des décennies, le régime cynique de l’est rêvait d’étendre son leadership en déployant ses options martiales sur toute la zone nord-africaine.
Elle espérait toujours s’accaparer cette mainmise, par les moyens les plus immondes en fomentant tout d’abord un conflit artificiel avec le Maroc sous prétexte qu’elle plaidait la cause de libération nationale. En dépit des multiples déboires et déconvenues essuyées sur tous les plans, elle continue à croire à la chimère expansionniste qu’elle renferme dans ses entrailles. Au fil des ans, tout en sachant que sa thèse tombe à l’eau, elle s’accroche constamment au brin d’espoir, au point de verser dans la déraison totale.
Aujourd’hui, l’obsession à atteint son paroxysme pour un régime hyper fondé sur la menterie, reniant aveuglément de se rendre à l’évidence et allant droit vers la terre brûlée. Ce ne sont plus alors des hommes «saints» qui sont au sommet de la pyramide d’Alger, mais bel et bien une bande de névrosés, de plus en plus, périlleux pour le peuple et tout son entourage.