Le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme, Mohamed Nabil Benabdallah, a souligné que les migrations successives des campagnes vers les villes constituaient l’un des défis les plus importants de la politique de la ville.

Intervenant dans le cadre d’une conférence qu’il a animée à l’école nationale des sciences  appliquées à Al Hoceima, à l’initiative du « Laboratoire des Sciences appliquées » sur le thème «Quelle gouvernance de l’urbanisation des villes pour le développement durable?», Benabdallah a rappelé que les habitants des grandes villes a augmenté de manière considérable ces dernières années.

Le SG du PPS à cet égard que la proportion de la population dans les zones urbaines et semi-urbaines est actuellement de 65% et devrait atteindre 70 à 80% dans un avenir proche, ce qui ouvre la voie à de multiples problèmes inhérents à la croissance des besoins des nouveaux quartiers résidentiels et des services qui nécessitent des efforts et des investissements pour y répondre.

Il a déclaré que le dynamisme des villes devrait  se traduire par un impact un impact positif sur le tissu économique, attirant 70% des investissements et générant 75% du produit intérieur brut,. Toutefois, a tenu à souligner le conférencier, cette expansion des villes présenterait également de nombreux défis, tels que la fragmentation des espaces, la pauvreté et l’exclusion sociale sociales et l’insuffisance des systèmes de transport.

Dans ce contexte, Benabdallah a évoqué les contraintes structurelles rencontrées par les projets des  villes nouvelles, sujets à des critiques successives, ont été à l’origine de l’échec de certains d’entre eux.  Il a, ainsi, a indiqué que ces projets de  villes nouvelles  nécessitent du temps, voire plusieurs années, pour parfaire les infrastructures et services pour répondre aux attentes des habitants. Benabdallah a conclue en rappelant que le phénomène des nouvelles villes et universel et que la mise à niveau des petites villes appelle des solutions et des programmes urgents.