Le mois d’avril serait-il déterminant pour l’avenir de la raffinerie?

Par Fairouz El Mouden

Alors que le parlement vient d’adopter à l’unanimité le projet de loi n° 73-17 modifiant et complétant la loi n°15-95 relative au Code de commerce en ce qui concerne les procédures relatives aux difficultés de l’entreprise, dites «procédures de sauvetage»,  à même d’assurer la continuité de son activité, le dossier de la Samir semble toujours dans l’impasse la plus totale.

La liquidation judiciaire de la Samir est en stand by et sa vente est reportée sine die. D’une date à l’autre et d’un délai à un autre, la procédure de liquidation judiciaire de la seule raffinerie du pays risque une énième prolongation   au moment où le délai de reprise de l’activité de l’entreprise arrive à sa fin dans moins d’un mois (le 21 avril prochain).

La probabilité de  voir le juge commissaire et le syndic judiciaire clamer haut et fort leur incapacité à  vendre, dans les meilleures conditions, la raffinerie de Mohammedia  et mettre ses clés sous le paillasson, est-elle aujourd’hui envisageable  voir e possible? Autrement dit,  y aura-t-il  une nouvelle prolongation du délai de reprise de l’activité de la Samir après l’échéance fixée au 21 avril 2018? D’aucuns estiment que cette prolongation sera à nouveau accordée  et que le deadline  de démarrage du site pétrolier sera allongé de quelques mois encore.  Mais avant,  il faudra  que le juge commissaire tranche dans cette affaire de plainte de certains créanciers contre le syndic judiciaire et décide du maintien de sa mission ou de sa révocation d’ici le 5 avril prochain.

L’idéal serait d’accélérer la cadence de gestion de ce dossier pour mettre fin au calvaire de milliers de familles qui sont dans l’expectative depuis plus de deux ans. Pour rappel, le personnel de la Samir est en pertes des acquis sociaux et a le moral au plus bas. Les nombreux sit-in et mouvements de protestation du fond syndical local de la ville des roses n’ont apparemment  abouti à aucune avancée.

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