Communiqué du Bureau Politique du PPS

Le Bureau politique du Parti du progrès et du socialisme a tenu, mardi 26 juin 2018, sa réunion périodique, au cours de laquelle il a examiné les derniers développements de la situation politique nationale. Il a de même poursuivi les discussions sur les approches et la méthodologie de travail du Bureau politique au cours du mandat en cours.

Au début de ses travaux, le Bureau politique s’est penché sur l’ensemble des données en rapport avec la situation nationale aux niveaux politique, économique et social et le rendement parlementaire et gouvernemental, et ce, en corrélation avec les conditions de vie des larges couches sociales. A ce propos, il a de nouveau réaffirmé l’analyse et les positions qu’il a récemment adoptées, soulignant notamment la nécessité d’agir de manière sérieuse, responsable et audacieuse pour dépasser la situation actuelle de confusion et d’attentisme. Il préconise la prise d’initiatives requises et l’élaboration de politiques publiques et sectorielles susceptibles de contribuer à améliorer les conditions de vie du peuple marocain et en particulier, des couches déshéritées et à promouvoir une justice sociale et spatiale véritable.

Le Bureau politique a de nouveau insisté sur la centralité du dossier du dialogue social, qui doit bénéficier de la priorité dans l’agenda gouvernemental, dans la perspective de réaliser de nouveaux acquis au profit des travailleurs marocains, qu’il s’agisse de la protection sociale ou des salaires et revenus, ou encore au niveau des autres composantes qui assurent une vie décente.

Le Bureau politique a de nouveau réitéré son appel au gouvernement et aux autres parties de la Majorité, pour intensifier la présence politique et la réactivité positive avec les revendications sociales et pour prendre les initiatives réformistes nécessaires, tout en soulignant la nécessité pour les composantes de la Majorité de reprendre les rencontres de coordination dans le cadre de l’Instance de la Majorité dans le but d’élaborer les solutions possibles aux questions qui se posent et de prendre les initiatives requises pour leur mise en œuvre sur le terrain.

Le Bureau politique a également suivi un rapport au sujet de la réunion de la commission de coordination entre notre parti et le parti de la Justice et du Développement comme il a pris connaissance du contenu global du programme d’action qui sera exécuté au cours de la prochaine période et ce, en application des résolutions de la deuxième rencontre de concertation entre les directions des deux partis.

Le Bureau politique a convenu de poursuivre son action pour peaufiner et détailler ses propositions au sujet des initiatives et des mesures devant être prises dans un proche avenir concernant surtout sa contribution à l’élaboration du nouveau modèle de développement, et ce, dans le cadre de la réactivité et de la coordination avec les autres composantes de la Majorité, en partant du référentiel des résolutions du 10e congrès national du parti qui insistent sur la nécessité de donner un souffle démocratique nouveau à la vie nationale pour permettre de renforcer le processus de démocratisation, de modernisation et de progrès. Le Bureau politique a procédé pour ce faire à la constitution d’un groupe de travail chargé de la préparation intellectuelle et organisationnelle pour la tenue d’une rencontre nationale autour du modèle de développement, avec la prochaine rentrée politique, tout en s’ouvrant sur les différentes capacités et compétences nationales. Les conclusions de cette rencontre devront constituer un document d’initiatives et de mesures devant contribuer à donner un nouveau souffle à notre vie nationale, politiquement, économiquement et socialement.

Au niveau de la vie interne du parti, le Secrétaire général a présenté devant le Bureau politique un exposé préliminaire au sujet des approches et de la méthode concernant le travail de l’instance exécutive du parti, à la lumière des précédentes délibérations. A ce niveau, le Bureau politique a adopté l’approche de travail par les pôles, à côté des responsabilités individuelles, dans la perspective de la répartition des tâches au cours des prochaines réunions, et ce, pour réaliser davantage de performance de l’appareil partisan, renforcer le processus de la rigueur organisationnelle et consacrer la corrélation de la responsabilité avec l’évaluation, la performance et le questionnement, en application des résolutions du 10e congrès national du parti.

Le Bureau politique a également convenu d’organiser des rencontres partisanes régionales et provinciales ouvertes au cours du mois de juillet, qui seront encadrées par ses membres. Ces rencontres ont pour objectif d’examiner avec les militantes et les militants du parti les différents volets de la situation nationale en plus de la méthode de mise en œuvre des résolutions et conclusions du dernier congrès national sur le plan de l’organisation et du rayonnement du parti ainsi que sur les volets politique et communicationnel.

A ce sujet, le Bureau politique a décidé d’organiser deux rencontres nationales au siège central du parti, la première avec les secteurs socioprofessionnels et la deuxième avec les secrétaires provinciaux et locaux, successivement le jeudi 5 juillet et le samedi 7 juillet. Ces rencontres seront suivies par d’autres allant toujours dans le sens de l’animation de la vie interne du parti et la mise en œuvre des résolutions du 10e congrès national.

(B.P. du PPS)

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One Comment;

  1. Mokhtar Homman a dit:

    Déclaration de Nabil Benbadallah lors de la rencontre avec le PCI le 13 Janvier 2014 (Al Bayane) : « le gouvernement peut se targuer d’avoir réussi à mettre en œuvre un certain nombre de réformes, sachant qu’il s’apprête actuellement à lancer deux chantiers de réformes concernant les caisses de retraite et la caisse de compensation ». Selon le SG du PPS, « le parti est décidé à faire de son mieux pour la réussite de ces réformes malgré le fort coût social que le parti risque de payer. La réforme de la Caisse de compensation est devenue indispensable car elle coûte actuellement au budget de l’Etat quelque 5 milliards d’Euros contre 300 millions d’euros en 2003, contribuant ainsi à l’aggravation du déficit budgétaire qui a atteint 7%.
    Idem pour les caisses de retraite, dont la sauvegarde requiert des mesures courageuses portant sur l’âge de retraite et le taux de cotisation des adhérents ». Le rétropédalage actuel, compte tenu de l’effet catastrophique des « réformes » prônées par la coalition PJD/PPS, ne saurait masquer l’écrasante responsabilité du PPS dans la crise sociale, l’abandon des travailleurs et sa propre soumission idéologique et politique au libéralisme, devenant ainsi un parti de droite, appendice du PJD. Effectivement le PPS paye le coût social d’avoir œuvré pour l’aggravation des conditions de vie du peuple : échecs électoraux, dégradation de son image et de la crédibilité de ses dirigeants.

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