Les accords de pêche, le deal à gagner!

En pareille période, les négociations entre notre pays et l’Union Européenne, concernant les accords de pêche sont déjà conclues. Malgré l’achèvement de l’échéance en juillet prochain, des quatre années en vigueur, en 2019, l’opération ne s’est toujours pas amorcée par les deux partenaires.

L’expectative bat son plein, en attendant le feu vert de la cour de justice du vieux continent, relatif à l’insertion des provinces du sud. Or, il semble que l’atermoiement languissant ambitionne vainement d’affecter les transactions à arguer dans les délais requis, en vue de soutirer un gain sous-jacent sur la question du Sahara, au profit des courants hostiles à l’intégrité territoriale du royaume au sein de la commission européenne.

Pendant ce temps, les professionnels espagnols du secteur s’exaspèrent sur des braises ardentes, devant ces tergiversations amères, à faire agenouiller un chameau. Ils ont beau faire pression sur leurs responsables pour parvenir à renouveler les accords de pêche, avant l’expiration fatidique, le 17 juillet prochain, la commission européenne est dans une posture d’attentisme du verdict judiciaire relevant du tribunal européen inhérent à l’inclusion des provinces récupérées dans la reprise d’accords.

Quant au Maroc, il ne perd pas patience face à ces « manœuvres » dont il est conscient dans le but de le mettre à genoux en matière de pourparlers sur les différents aspects du renouvellement d’accords.

Pour le royaume, on ne badine pas avec la question de la cause sacrée, d’autre part, on ne se laisse plus avoir, face au traitement inégalitaire imposé par les interlocuteurs européens ou encore, on se souciera de plus en plus, de la surpêche en direction des ressources poissonnières aux eaux territoriales.

Il faut bien dire que le royaume s’est montré assez intransigeant dans ce registre, depuis qu’il sévissait l’usurpation béate. Cette inflexibilité sur le principe de souveraineté et d’autonomie de la libre-prise de décision dans ce sens, a obligé ses partenaires à se débarrasser de leur arrogance habituelle d’attitude envers l’allié nord-africain, vivement conforté par ses richesses et ses diversités halieutiques.

Ceci dit, il convient également de rappeler que notre pays se trouve dorénavant en position de force vis-à-vis des voracités européennes dans le domaine, amoindri par le conflit artificiel du Sahara. Toutefois, cette entrave paraît s’estomper au fil du temps, depuis que notre pays rayonne à merveille en diplomatie extérieure lui permettant de gagner en maturité et véracité auprès des plus récalcitrants. En terre comme en mer, le Maroc est maître de lui et pourra négocier d’égal à égal dans les divers deals et enjeux !

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