Un nouveau souffle pour le nouveau règne

21e anniversaire de la Fête du Trône

Le Maroc célèbre, dans des conditions très particulières, le 21ème anniversaire de l’intronisation de SM le Roi Mohammed VI.

Cet anniversaire intervient, malheureusement, dans une conjoncture négative marquée par la pandémie du covid-19, qui a limité drastiquement l’action, la production et l’activité.

C’est ce qui amené le Palais royal à reporter «toutes les reporter toutes les activités, festivités et cérémonies prévues à Cela va de «la cérémonie de réception que préside SM le Roi …, la cérémonie de prestation de serment des officiers lauréats des différents écoles et instituts militaires, paramilitaires et civiles, la cérémonie d’allégeance à Amir Al-Mouminine», ainsi que «la Retraite aux flambeaux organisée par la Garde Royale», et «tous les défilés et manifestations auxquels assistent un grande nombre de citoyens».

Mais malgré les effets de la pandémie, la symbolique reste de mise et  le Maroc célèbrera l’avènement pour exprimer, globalement, un bilan est largement positif dans bien des domaines. Bon an mal an.

Régulièrement, les multiples initiatives royales, souvent salvatrices, sont prises pour tenter de relancer le gouvernement et le pays, qui ne marchent pas au même rythme.

En dépit de tous les facteurs négatifs, le nouveau Maroc est là, illustré par un gigantesque coup de modernité et de jeune qui est donné au pays, et les citoyennes et citoyens veulent s’impliquer dans cette œuvre d’édification, de modernité et de progrès. Il suffit seulement que leurs attentes trouvent échos auprès des pouvoirs publics.

Ainsi donc, après une première décennie marquée par de nets progrès et ruptures avec certaines pratiques malsaines du passé, le Maroc a fait face à de nouveaux défis auxquels il tente d’y mettre fin ou, à défaut, d’en réduire l’ampleur.

Plusieurs chantiers sont entamés, souvent avec enthousiasme, attendent d’être menés à bon port. A défaut d’accompagnement et de rigueur gouvernementale.

La touche royale

Il faudra dire que, face aux énormes déficits, le nouveau règne a lancé de grands chantiers de réforme, en matière de démocratie, accomplies durant ce règne, même si elles ont été ponctuées par certains bas, par manque d’exécution et de suivi rigoureux.

Nos avons encore en mémoire les succès retentissants réalisés au niveau des infrastructures du pays, la dynamique remarquable de grands travaux, hautement salués par une reconnaissance populaire et internationale.

Le Roi Mohammed VI a vite bousculé les mœurs et us politiques accumulés depuis de nombreuses décennies, en initiant de grandes réformes et réalisations que l’espace imparti ne permet pas de les aborder, toutes. Mais, retenons quand même certaines qui avaient attiré une grande admiration du monde, qui avait commencé à parler du «roi des pauvres». Nous n’en citerons que quelques chantiers immenses, menés avec brio, qui ont ému le peuple et le monde. La réconciliation nationale par l’instauration de l’IER, la réforme du Code de la famille (la Moudawana), la nouvelle  Constitution du 1er juillet 2011 qui a eu des retombées sur tous les plans économique, social, écologique et culturel.

Ainsi l’Instance Equité et Réconciliation (IER) et le Code de la famille ont constitué deux grandes actions en profondeur, en réponse à des injustices criantes, sociales, démocratiques et spatiales, qui avaient marqué le Maroc lors des années de plomb.
SM le Roi n’a cessé, au risque de se répéter, d’en rappeler la nécessité. Ils sont nombreux et revenaient, tel un leitmotiv pratiquement dans tous les discours de la seconde décennie du nouveau règne. La dernière expression de ce manque crucial s’est illustrée dans l’appel royal à un nouveau modèle de développement économique.

Aller toujours de l’avant

Aussi, avec la réaction proactive de SM le Roi, face à la pandémie du covid-19, un regain de confiance populaire a été palpable pour souligner l’adhésion du peuple aux grandes décisions historiques, notamment celle ayant attiré la sympathie de bien des sphères internationales.

L’autre grande réalisation politique est celle du gouvernement d’alternance, sous la direction de feu Youssoufi, fruit d’un consensus historique entre la Monarchie, sous le règne de feu SM Hassan II, et le mouvement national (la Koutla démocratique). Ce qui a produit un bon démarrage politique qui a changé le visage démocratique du Maroc, par l’introduction, surtout, d’une base démocratique.

Aujourd’hui, avec la pandémie et des grands hadicaps induits et qui hypothèqueront la relance économique et la production des richesses, le Maroc a l’impératif devoir de continuer à surprendre par la sagesse de ses décisions et leur efficacité au service du développement, du progrès et de l’émancipation sociale.

De sorte à rester, réellement, une exception régionale, surtout après l’anticipation royale, heureuse, qui a permis d’éviter les bouleversements et les convulsions sociales que le «printemps arabe»  a produits et dont de nombreux pats arabes continuent à en payer les frais malheureux. Comme celle sur le coronavirus, qui a énormément épargné le pays d’une catastrophe assurée.

Le Maroc a besoin d’aller de l’avant. Toutes les Marocaines et les Marocains ont un sentiment de fierté de leur roi et d’appartenance à ce Maroc nouveau qui doit continuer à bouger. Dans le bon sens.

Mohamed Khalil

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