«Bayane Al Youme» primé dans la catégorie «Presse écrite»

Le jury de la 17ème édition du Grand Prix national de la presse (GPNP) a annoncé, mardi à Rabat, les noms des lauréats de ses différentes catégories, lors d’une cérémonie en présence du Chef du gouvernement, de plusieurs ministres et personnalités du monde de la culture, de l’art, de la littérature et des médias.

Les distinctions du Grand Prix ont porté cette année sur le prix de la télévision, le prix de la radio, le prix de la presse écrite, le prix de la presse électronique, le prix de l’agence de presse, le prix de la production journalistique amazighe, le prix de la production journalistique hassanie et le prix de la photographie, tandis que le jury a décidé de ne pas attribuer le prix de la caricature créé à partir de la présente édition.

Ainsi, le prix honorifique, qui rend hommage à une personnalité du monde des médias ayant contribué à l’évolution du paysage médiatique national et à la consécration des nobles principes du métier, a été accordé au journaliste Mohammed Bukhzar.

Le prix de la télévision a été remporté ex-aequo par El Mehdi Mossadek (2M), pour un épisode du «Grand Angle» intitulé «Un rein pour la vie», et les journalistes Khadija Rchouk et Aziz Fikhar d’Al Aoula (SNRT), pour un documentaire intitulé «Haya ala Falah, du Maroc à l’Egypte».

Par ailleurs, le jury a donné une «mention spéciale» à la troisième oeuvre qui a atteint la finale de cette catégorie, en l’occurrence le programme «Moukhtafoun» (disparus) de la journaliste Asmaa Ainoune (2M), sous le titre «L’histoire de l’Allemand-Marocain Karim Miyar».

Quant au prix de la radio, il a été décerné à la journaliste Monia Arshi, de la SNRT, pour une œuvre intitulée «les terres des communautés soulaliyates».

Dans la catégorie de la presse écrite, le prix a été octroyé au journaliste Salah Eddine Lamaizzi du journal «Les inspirations Eco» pour un article intitulé «Prise en charge des orphelins, un échec d’État», et aux journalistes Hassan Anaflous et Youssef Khaidar du quotidien «Bayane Al Youm» pour leur article «le secteur des céréales, le Plan Vert a-t-il échoué à garantir la sécurité alimentaire des Marocains?».

Dans la catégorie de la presse électronique, le prix de cette édition a été remporté par le journaliste du site électronique «Goud», El Wali Ezzar, pour un article sur la prison Dahbiya de Tindouf.

Dans la catégorie de la presse d’agence, le prix est revenu au journaliste Nezha Boulenda, de l’Agence Maghreb Arabe presse (MAP), pour son article «Les aspirants à la maternité et à la paternité dans les salles d’attente».

Le prix de presse amazighe a été décerné à la journaliste Souad Hilali, de la chaîne amazighe de la SNRT pour son oeuvre «Histoires de femmes», tandis que le jury a accordé une «mention spéciale» aux journalistes Al Zahra et Hussein de la même chaîne pour le travail réalisé dans le cadre du programme «Coexistence des musulmans et des juifs au Maroc: le modèle de Tinghir».

Quant au prix de la production journalistique hassanie, il a été octroyé au journaliste Mohamed Al Fouires, de Laâyoune TV de la SNRT, alors que le prix de la télévision pour l’investigation a été décerné au journaliste Fadwa Amghar de la chaîne amazighe de la SNRT, pour son oeuvre «Les bidonvilles au Maroc, difficultés et solutions».

Le prix de la photographie a été remis au journaliste photographe Ahmed Bousarhan du journal «La Nouvelle Tribune».

Intervenant à cette occasion, le ministre de la culture, de la jeunesse et des sports, porte-parole du gouvernement, El Hassan Abyaba a mis en avant l’importance de ce prix dont SM le Roi a annoncée la création dans Son message adressé à l’occasion de la journée nationale de la presse le 15 novembre 2002, ajoutant que le Souverain a bien voulu que ce prix soit une occasion annuelle pour encourager les compétences journalistiques et rendre hommage aux pionniers du métier pour leurs services louables.

Il a, par ailleurs, fait observer qu’il sera question d’apporter des modifications au décret régissant ce prix pour qu’il soit au diapason des attentes des professionnels, faisant état de la forte volonté de son département de continuer à soutenir les médias publics et privés afin qu’ils puissent s’acquitter de leur rôle en tant que levier de développement à même de contribuer au renforcement de la démocratie dans le Royaume.

De son côté, le président du jury, Mohamed Mamad, directeur de la chaîne Tamazight TV (relevant de la SNRT), a indiqué que le Grand prix national de la presse est un hommage aux femmes et hommes des médias et une reconnaissance de la part de SM le Roi du rôle avant-gardiste qui incombe à ce secteur pour accompagner les mutations profondes que connait le Maroc dans tous les secteurs.

Il s’agit selon M. Mamad d’une occasion de prendre connaissance des différents défis auxquels est confronté le secteur, notamment la concurrence extérieure et la nécessité de satisfaire les attentes du lecteur.

Il a en outre indiqué que le jury a recommandé d’encourager les institutions et les entreprises médiatiques marocaines à participer à ce rendez-vous annuel et d’octroyer des prix aux journalistes qui arrivent en deuxième et troisième positions dans toutes les catégories. Il a aussi recommandé la mise en place d’une commission spéciale chargé de certains aspects juridiques du prix.

Le jury, présidé par Mohamed Mamad, est composé de Abdelouahab Rami, enseignant à l’Institut supérieur de l’information et de la communication, Abdellatif Ouadrassi, journaliste à l’Agence marocaine de presse (MAP), Nadia Hammouchi, journaliste à 2M et de Mohamed Hajjioui, journaliste à Bayane Al Yaoum. Le jury comprend également Bouchra Mazih, journaliste à la chaîne Al Aoula, Jilali Benhalima, responsable du bureau du journal Al-Ahdat Al-Maghribia à Rabat, Ismahane Ammour, journaliste à la Radio nationale, Ibrahim El Gharbi, journaliste à Medi1TV et Mohamed Laghdaf, directeur de la chaîne Laâyoune TV, ainsi que Lahcen Laassibi, journaliste à Al-Ittihad Al-Ichtiraki.

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