La fête d’Aïd Al Fitr, occasion idéale pour raviver les liens familiaux et amicaux, intervient cette année en milieu de semaine (mercredi ou jeudi), selon le calendrier de l’Hégire.
C’est pourquoi que cette occasion religieuse connait de nombreux déplacements des personnes qui désirent partager le rituel de cette fête avec leurs familles, dans leur région natale à l’extérieur des grandes villes. En fait, tout un cérémonial, qui commence bien avant l’Aîd, accompagne cette fête. Du coup, les routes et les autoroutes se trouvent fortement investies par les automobilistes et les autocars du transport des voyageurs. Ce trafic hautement supérieur à la normale provoque des embouteillages énormes au niveau des gares de péage des autoroutes, des aires de repos et présentent des risques d’accident à l’aller comme au retour.
Dans ce sillage, les administrations concernées, notamment celle des autoroutes du Maroc, rendent public, chaque année en pareille occasion, des communiqués indiquant les heures de forte circulation sur certains axes afin de permettre aux automobilistes de mettre au point leur programme de départ ou de retour. Cette année, les examens du Baccalauréat, programmés juste après l’achèvement du Ramadan, obligeront plusieurs familles à interrompre la fête de l’Aîd Al Fitr, à la ville comme à la campagne, afin de permettre à leurs enfants d’être à l’heure le samedi prochain et de s’adapter au changement d’heure le dimanche matin pour poursuivre leurs examens au cours de la semaine.
Et les vagues de chaleur qui sévissent durant ces jours dans plusieurs régions du royaume devraient également être prises en compte durant ces déplacements des familles, surtout celles ayant des personnes fragiles et en bas âge. Dans les villes, détente, visites et sorties sont également au menu de ces jours de la fête. En effet, les espaces publics, les parcs, les jardins et les boulevards sont envahis par une foule de femmes et d’enfants. Tous ces paramètres exigent une certaine vigilance pour assurer un bon déroulement de ce rituel sur les routes à l’aller comme au retour.
B.Amenzou