Partenariat public-privé dans le secteur de la santé

Ouardirhi Abdelaziz

Au moment où le Maroc sous la conduite éclairée de sa majesté le Roi Mohamed VI, met en place de la couverture sanitaire universelle, qui va permettre à l’ensemble de la population Marocaine d’être mieux soignée, mieux prise en charge, mieux suivie dans des structures sanitaires adaptées, le partenariat public-privé devient une nécessité plus qu’une option.

Partenariat public – privé : une vieille histoire

Le partenariat entre le secteur public et le secteur privé dans le domaine de la santé a de tous les temps occupé une place importante dans la mouture et l’élaboration des différentes stratégies élaborées par le ministère de la Santé.

Aujourd’hui grâce aux orientations éclairées de sa Majesté le Roi Mohamed VI, qui accorde une très grande importance à la santé de chaque citoyen, une grande réforme du secteur de la santé est à l’œuvre.

Au Cœur de cette réforme se situe la volonté de réaliser concrètement le droit à l’accès aux soins et à la santé pour tous les marocains, en prenant en considération l’ensemble des déterminants de la santé, tout en construisant un bon système de santé performant, en mesure d’assurer la pérennité du changement attendu.

Avec toute la bonne volonté du département de la Santé, de tous les efforts consentis, des nombreuses réalisations en termes d’infrastructures sanitaires préventives et curatives (centre de santé-hôpitaux..), il sera très difficile pour le secteur public, de relever tous les défis.

Travailler ensemble

Cela sera possible et se concrétisera grâce à un partenariat public-privé, qui permettra la mise en commun des moyens en vue de l’amélioration de l’offre de soins et de services et l’exécution de programmes spécifiques de santé.

En effet, c’est main dans la main que les secteurs de la santé public- privé et semi- public, pourront ensemble écrire une nouvelle page de l’histoire de la santé du Maroc, un challenge à la portée des professionnels de santé dès lors que tous désirent ardemment participer pour relever tous les défis, et contribuer pour que tous les Marocains soient soignés de la même façon dans le secteur de leur choix, sans subir des contraintes ou des obstacles (cheque de garantie, avances…).

Des défis à relever

Le Maroc a toujours su relever les défis, c’est encore plus vrai quand il est question de santé. Il suffit pour cela de se reporter à la vaccination généralisées gratuite pour tous les enfants, qui nous a permis de vaincre certaines maladies, même chose pour la lutte contre le Sida et la tuberculose, l’accès aux médicaments, la lutte contre la mortalité maternelle et infantile, la lutte contre la Covid.

Aujourd’hui, le département de la Santé a tous les atouts (ou presque) en sa possession pour aller de l’avant, hormis les ressources humaines car il manque à l’appel à ce jour 32.000 médecins et 69.000 infirmiers et infirmières. Mais malgré toutes les contraintes, tous les obstacles,  on peut compter sur les femmes et les hommes du secteur de la santé, qui représentent l’ossature du système de santé du secteur public et du secteur privé, des professionnels entièrement dévoués qui désirent réellement être des acteurs actifs dans l’édification et l’élaboration d’une meilleure organisation de notre système de santé, d’assurer une pleine réussite à la couverture sanitaire universelle.

Cette nouvelle page de l’histoire de la santé du Maroc nouveau, tous les professionnels de santé désirent ardemment l’écrire, c’est une mission citoyenne qui honore tous les professionnels de la santé (médecins-infirmières, infirmiers, administratifs), qui sont conscients des responsabilités qui sont les leurs, et de la confiance qui est placée en chacun d’eux et de l’honneur que ne cesse de leur témoigner sa Majesté  le Roi Mohammed VI.

Ce qui nous manque, c’est une réelle volonté de chaque intervenant, de chaque acteur de la santé, qui doit s’investir dans la noble mission de soigner, de soutenir, d’accompagner les malades sans jamais chercher à s’enrichir sur le dos des plus faibles, des vulnérables, en facturant des soins, des honoraires fantaisistes (cas des séances de dialyses …).

Un partenariat public-privé qui repose sur des bases saines, honnêtes, citoyennes et pérennes…

Ce partenariat est possible, il faut y croire, il faut oser, prendre quelques risques, et surtout donner sa chance au partenariat public-privé.