III – Le couffin de la consommatrice, les prix récoltés et analyse des données

La vérité des prix

Par Ahmed Bayoud, consultant en consumérisme

Une simple lecture des trois couffins Grande surface, marché municipal et marché de proximité + épicerie dégage en ordre de décroissance.

Résultat des prix récoltés

Il a été procédé à la récolte des prix des articles déterminés dans le couffin de la consommatrice et d’une maniéré régulière mensuellement a la fois dans les grandes surfaces, marchés municipaux et les marchée de proximités et a défaut dans les épiceries.

De ces trois prix d’un même produit dans les trois sources différentes, il a été dégagé un prix moyen qui figure dans les tableaux suivants.

A noter que le mois de Mars 2018 a été le début des récoltes des prix et servira par conséquent comme mois de référence.

Une simple vue de ce podium nous révèle que malgré toute la publicité et le marketing mis en place, les grandes surfaces sont les plus chères d’où la médaille d’or. Vient ensuite les marchés publics avec leur médaille d’argent quand aux marchés de proximité, qui occupent la troisième place avec médaille de bronze. Tout ceci explique l’attachement dans les villes des masses populaires aux marchés de proximité et à l’épicerie du coin. Sans compter qu’en plus l’épicier sert aussi de banque en faisant crédit à ses clients et traite des petits montants d’argent.

A prime abord, il semble que les parts végétale et animale sont quasi égales (1 point d’écart).

C’est une fausse impression due au fait que ceci est une étude du coût de l’indice de vie à partir du couffin de la consommatrice et non une étude économico-sociale car le coût d’1 kg de viande rouge est l’équivalent de 15 kg de pommes de terre et à l’achat une famille modeste peut se contenter de 1/4 kg de viande et pour ce même montant de cette quantité de viande elle pourra acheter les légumes nécessaires. Ce qui nous donne du point de vue purement économique que la part des produits d’origine animale pèse lourd dans le coût du couffin.

Dissiper les équivoques

Nous sommes convaincus et nous le reconnaissons que les données scientifiques qui constituent la base de ce couffin sont loin d’être aussi exactes que ceux du H.C.P sachant que notre premier souci a été  celui de rendre plus lisible les variations (à la hausse ou à la baisse) que peut subir le coût des denrées de base qui constituent le panier de la consommatrice.

Nous précisons, encore une fois, que ce travail n’a nullement l’ambition de remplacer de quelque manière que ce soit le panier de la ménagère du HCP plutôt l’ambition d’expliciter à travers le montage du couffin de la consommatrice la manière dont est réalisé ce panier. Notre objectif essentiel de la création du couffin de la consommatrice se veut être un éclairage et un outil pédagogique qui dissiperait toutes équivoques.

Si on prend l’augmentation de 0,06 du panier de la ménagère pour 1 mois quelconque et on le multiplie par 578 articles (le nombre d’éléments qui composent le panier de la ménagère) et le résultat obtenu multiplié par 1067 (le nombre de variétés des 578 articles) nous devons obtenir dans ce cas précis la majoration de l’indice de notre couffin par rapport au couffin du mois de l’année référence.

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