Une distinction amplement méritée!
L’association Tayri N Wakal (Amour de la terre) que conduit la cantatrice amazighe, Fatima Tabaamrant, a jugé bon de décerner la palme de sa traditionnelle consécration, cette année, au président de l’université Ibn zohr d’Agadir (UIZ), le Dr Omar Halli.
Cette structure associative bien connue dans la région, notamment par cette initiative coïncidant avec le nouvel an amazigh et des cérémonies festives (Id Yennayer), opte en cette année 2968, pour l’une des figures phares de la région Souss Massa voire de toutes les régions du sud marocain, puisque l’UIZ couvre plus de la moitié du territoire national, soit plus de 120 000 étudiants, répartis dans environ une vingtaine d’établissements universitaires.
L’hommage au Dr Omar Halli, chef de file de cette chaîne pléthorique de l’enseignement supérieur, en tant qu’homme de cette nouvelle année amazighe, n’étonne personne et ne fait que confirmer une distinction bien méritée à plus d’un titre. Personnage de marque au cœur de cet événement de taille qui draine toute la communauté nationale autour d’un menu aussi bien varié, enrichissant que commémoratif, le président fêté, cette année à juste titre, fait ses preuves, avec brio et maestria.
Au-delà de son fervent attachement à la promotion de la langue et la culture amazighe pour laquelle il se hisse en réel pionnier, compte tenu de l’intérêt particulier qu’il y porte constamment en termes d’apprentissage et de formation, à plus haut niveau, depuis déjà des lustres, il ne cesse de s’investir également dans nombre de volets liés directement à ses attributions professionnelles mais également en matière d’épanouissement culturel et créatif, en plus de son combat qu’on peut qualifier «d’obsessionnel et de maniaque» pour le rehaussement du cadre de travail, à travers l’amélioration des infrastructures et des équipements didactiques, la mise en vert des enceintes des institutions universitaires et la mise en relation de toutes les composantes ( staff administratif, corps professoral, communautés estudiantines, partenaires extérieurs…).
Jouissant d’immenses qualités d’une finesse exceptionnelle, Dr Omar Halli se fait aussi remarquer par le sens du concret, la valeur du travail, le tact de l’écoute et du partage, la fluidité de la communication, l’incitation à la créativité, l’opportunité de l’instant qu’il n’arrête pas d’appeler en amazigh, sans cesse «Ghilad» ( maintenant )…Il est pareillement un partisan ardent du perfectionnisme, se focalisant sur le moindre détail et la plus infime bribe pouvant transformer l’idée en réalité palpable, au point de répéter sans répit «Que l’idée se développe!».
Elle a donc bien raison cette entité amazighe de rendre hommage à cet érudit polyvalent pour les services intarissables qu’il ne cesse de rendre à son université, sa région et sa patrie. Cet énorme potentiel ne fait que s’entourer des militants de sa trempe, mais aussi des admirateurs qui encensent ses atouts et ses apports, sauf les renégats et les détracteurs qui demeurent esseulés dans leur hostilité vaine et gratuite…
Saoudi El Amalki