Said Nmili: des communes entières à Mzab, province de Settat manquent d’eau potable

En dépit de l’existence du barrage de Tamesna et d’autres barrages, les communes de Macarto et d’Oulad Mhamed (région de Mzab) dans la province de Settat sont confrontées à un déficit chronique en eau potable, a affirmé le député SaidNmili, membre du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants.

Dans une question orale, adressée lundi 18 juin à la Secrétaire d’Etat chargée de l’eau, lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants, le député Nmili a fait savoir que les habitants de ces communes sont contraints de s’approvisionner en eau dans les mares et dans d’autres points d’eau situés loin de chez eux. Et comme partout dans le pays, ce sont les femmes et les enfants qui se chargent de cette corvée d’aller très loin chercher l’eau de boisson, a-t-il déploré.

Il a rappelé que des chantiers lancés en 2008 par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) dans la commune d’Ain Dorbane Lahlaf, cercle de Ben Ahmed, dans la province de Settat ainsi que dans la commune d’Imrade dans la province d’Essaouira n’ont pas été achevés, tout en recommandant de dépêcher une commission sur place pour s’enquérir des tenants et aboutissants de ces affaires concernant des marchés publics inachevés.

Dans sa réponse, la secrétaire d’Etat chargée de l’eau Charafat Afailal, a rappelé que le taux d’accès à l’eau potable en milieu rural s’est beaucoup amélioré, grâce aux investissements importants réalisés. C’est ainsi que le taux d’approvisionnement a atteint des niveaux très satisfaisants en particulier dans beaucoup de régions rurales, à l’exception des régions aux apports hydriques limités, selon elle.

Elle a fait savoir que l’ONEE  réalise des investissements de l’ordre d’un milliard de DH par an pour financer la réalisation de projets d’infrastructure en milieu rural, ajoutant que les zones reculées ayant subi les effets de la sécheresse de l’an dernier bénéficient d’un programme spécial de 606 millions de DH, sur hautes instructions royales.

Elle a en outre convenu que certaines communes rurales dans la province de Settat sont toujours confrontées à un déficit en eau potable, en dépit de l’existence des barrages de Tamesna, de Daourat  et d’El Massira, proches de la province de Settat, comme elle a rassuré le député que les communes qu’il a citées sont concernées par des projets en cours de réalisation ou sur le point d’être lancés.

MT

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