La chaîne Atlas Hospitality à Agadir
Saoudi El Amalki
Il y a toujours de ces opérateurs du tourisme qui crèvent l’écran par une aura archétype. Ils scellent leur mission par tant de perfection et de civisme. Cet acabit de professionnels s’est visiblement raréfié, au fil du temps et au moment où le secteur s’affichait des signes d’essoufflement, depuis des lustres.
De toute évidence, le référent de l’hôtellerie, aussi bien au niveau de la région que de la nation, Salah-Eddine Benhammane fait partie de cette race exceptionnelle. Muni d’un haut sens de bonne direction des boîtes et de saine conduite à l’égard du staff et surtout de la clientèle, cet éminent stratège s’était fait confier la gouvernance d’une ribambelle de structures hôtelières de belle facture, dont tout particulièrement, ce joyau, pieds dans l’eau qu’est le Royal Atlas.
En effet, depuis la cession des actifs hôteliers du Groupe FRAM à la Chaîne Atlas Hospitality, la maestria de management de Salah-Eddine ne se faisait nullement attendre aussi bien aux structures hôtelières dont il est chargé qu’à la tête du Conseil Régional de Tourisme d’Agadir dont il détenait les rênes en 2013. Lors de ce mandat, il a fait preuve de beaucoup de qualité visionnaire, étoffée par son expertise en matière de stratégie et de promotion. Son tempérament pondéré force l’estime de tout son entourage, à tel point qu’on n’hésite pas de l’encenser de «force tranquille».
A aucun moment, il ne se laisse emporter par la colère et encore l’affolement de quelque situation ou réplique aussi disgracieuses soient-elles. Bien au contraire, il fait montre d’attitude fluide mais ferme sur le principe, sans jamais verser ni dans la frictionabsurde ni la complaisance inepte. Son tact si spontané ne faillit point face aux multiples interlocuteurs et partenaires, tout en se montrant affable, à travers ses actes solidaires et appuyants au profit de diverses institutions actives.
Tout au long de son parcours de professionnel aguerri et flamboyant, il ne cesse de nourrir l’espoir à court et long terme, de voir la station s’éclore en ces moments de reprise, malgré les impacts cruciaux de la pandémie. Pour lui, le marasme dont se plaint la destination n’aurait jamais été un dessein fatidique, en dépit de la cruauté épidémique qui s’est abattue sur l’univers. Le regain d’activités dont la lueur de la première étincelle s’est illuminée durant la saison estivale écoulée, ne s’attardait guère et augure des lendemains meilleurs. A son sens, Agadir, premier site balnéaire du royaume, se devait de ragaillardir son produit et de revigorer son attractivité en termes d’animation dont les bourgeons de loisirs sont en passe de fleurir, de relever la capacité litière, de raviver l’investissement et le transport aérien de cette métropole mise en marche, à plein régime. Le passage de Salah-Eddine à la présidence du CRT d’Agadir, n’a duré qu’un seul mandat mais il y a sans nul doute, laissé son empreinte marquée par les valeurs de l’assiduité, de l’intégrité et du bon sens.
Aujourd’hui, il compte parmi les quatre pass-présidents qui se sont succédés au CRT et pour le succès duquel il ne ménagera aucun effort, afin de réinviter le secteur et lui dédier son cachet singulier, eu égard des mutations profondes auxquelles ce dernier fera continuellement face. Il est vrai que les atouts potentiels de la destination de prédilection ne sont autres que la mer et le soleil, depuis que la baie égayait ses plages à perte de vue et les dunes truffées d’eucalyptus verdissaient ses rivages, avaient constamment visser sa réputation touristique mais, ils devraient aller de paire avec d’autres niches et filières dont regorge la région.
C’est dans la diversité des ingrédients que l’on peut drainer les touristes à multiples préférences et assurer les taux de retour. Salah-Eddine en est conscient et s’y met corps et âme pour en découdre les secrets de la réussite.
En ce qui le concerne, il se dote d’immenses qualités humaines et professionnelles pour y parvenir, quoiqu’il ait déjà fait ses preuves, de la manière la plus éclatante !