Vers un tourisme mondialiste!

Faudrait-il s’alarmer face à la constance récurrente de la crise pandémique qui sévit dans notre pays ? Pour la seconde année consécutive, le virus s’abat sur le secteur du tourisme et se renforce de variant plus féroce en matière de propagation.

Toutefois, il est formellement exclu qu’on renonce au combat acharné pour la survivance et le redressement. Le tourisme a toujours constitué le fort de l’économie nationale, par ses atouts aussi bien balnéaire que naturel, culturel et sécurisant. Nul ne contrarie les mesures préventives que mène l’Autorité plurielle avec sérénité, lucidité et solidarité, par rapport à l’accroissement de l’épidémie.

Naturellement, ces décisions qui s’avèrent ipso facto, restrictives pour l’évolution d’un domaine vulnérable que celui de l’industrie touristique, met en difficulté la chaîne à multiple pignons, depuis l’aérien jusqu’à l’accueil du visiteur. Il n’aurait donc fait pas de doute que le bout du tunnel ne saurait être vraisemblablement dans l’immédiat, encore moins dans une attitude isolationniste au cœur d’un univers de plus en plus mondialiste.

A ce propos, l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) vient de lancer un appel selon lequel elle invite les opérateurs du secteur d’aller de l’avant en termes de concertation autour de la déclinaison des voyages, en vue de réunir toutes les conditions idoines du redécollage. Le protocole de coordination entre les destinations dont le pays occupe une position de choix, est de nature à unir les efforts autour d’une formulation intégrée, car les programmes de redémarrage sont condamnés à s’établir dans la communion et l’efficience.

Au fait, l’agence onusienne convie la communauté du globe à réfléchir sur les démarches communes à mettre à contribution afin de garantir l’éclosion du tourisme et, de ce fait, préparer la reprise des voyages dans les exigences optimales tout en tenant en compte les gestes barrières respectifs à entretenir avec fermeté.

Dans ce sens, notre pays semble tout indiqué à répondre à cette sollicitude de l’institution des Nations Unies, de par sa gestion remarquable de la maîtrise épidémiologique et la tenue admirable de la campagne de l’opération vaccinale dont tout le monde encense la promptitude et la prouesse.

Dans le même ordre d’idées, on ne cessera pas non plus de saluer vivement le travail éléphantesque et l’abnégation notoire dont font montre toutes les composantes du secteur pour maintenir vivante leurs structures, en dépit des restrictions atroces auxquelles elles sont soumises, par l’arrêt constant des dessertes aériennes, les pertes pharamineuses au quotidien et les dépenses et les charges colossales subies en ces périodes de vaches maigres.

Le Maroc devrait alors s’ouvrir sur les partenaires d’outre-mer, au niveau des Tours Operators, des pays émetteurs traditionnels et émergents, tout en redéfinissant les offres et les produits mis sur le marché, à partir d’une  conduite promotionnelle agressive et marquante.

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