3 questions à Farid Mezouar, directeur exécutif de flm.ma

Al Bayane : Quel a été l’évènement de la semaine ?

Je pense à l’annonce d’une alliance entre la société financière internationale (IFC) de la Banque Mondiale et la Bourse de Casablanca pour développer l’attractivité des entreprises marocaines vis-à-vis des investisseurs. Ainsi, IFC conseillera Bourse de Casablanca dans sa stratégie d’accompagnement des PME dans les domaines de la gouvernance d’entreprise et de la communication financière. Surtout, cette alliance va se greffer au programme Elite qui compte déjà 48 entreprises.

Quelle est la signification de cette alliance ?

Cette alliance survient après le partenariat poussé de la Bourse avec la London Stock Exchange ainsi que l’intérêt répété à maintes fois par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Ainsi, les instances internationales rappellent explicitement l’importance de la Bourse comme moteur de l’intermédiation financière qui permet de booster le financement de l’économie, notamment au niveau des TPME ou des projets à horizon long-termiste.

Qu’est ce qui manque pour enclencher la dynamique de cotation ?

Tout d’abord, nous pouvons nous réjouir de l’introduction en bourse en cours d’Immorente qui peut donner des idées aux autres foncières qui existent ou qui sont en cours de structuration. Ensuite, il ne faut pas oublier que la Bourse est souvent en concurrence avec d’autres modes de financement comme le Capital Investissement, la dette privée et le crédit bancaire classique. Ainsi, l’écosystème du marché boursier doit optimiser davantage le marketing de la cotation, notamment en rappelant ses avantages comme la liquidité, la publicité gratuite et le monitoring des performances financières.

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