Cap sur le territoire récupéré

Saoudi El Amalki

Depuis déjà un bon moment, les provinces du sud marocain, notamment Laâyoune et Dakhla sont soumises à un magistral coup de refonte à des allures soutenues. A cette cadence, on aura pulvérisé toutes les prévisions attendues, dans le sens de l’instauration des projets structurants pour en faire de réelles métropoles. Lors de sa récente visite au Maroc, le président français a déclaré devant les parlementaires que son pays allait accompagner le processus d’édification en cours dans ce territoire austral. Chose promise, chose faite ! Conduit par son ambassadeur au royaume, un contingent d’hommes d’affaires de l’Hexagone est en visite dans ces sites en pleine expansion, notamment la région de Laayoune-Sakia El Hamra. Joignant donc l’acte à la parole dans ce sens, une imposante délégation s’est vite mise à pied d’œuvre pour concrétiser cette relance de coopération multidimensionnelle au petit chaperon rouge dans ces terres en phase de défrichement du fond en large. Sur filigrane de la fameuse annonce du chef d’Etat français, la cavalcade prolifère des multiples opérateurs d’outre-mer incarne bel et bien que le «présent et l’avenir du Sahara s’inscrivent dans ce cadre de la souveraineté marocaine». Rubis sur ongle, ces intentions exprimées dans le sillage affirmé de réconciliation, passent inexorablement aux faits caractérisés par le principe d’égal à égal de la réciprocité du traitement tous azimuts. Ainsi, le Roadschow promotionnel mis en avant par la chambre française de commerce et d’industrie au Maroc, passait au crible les opportunités de la région visitée, à la cinquantaine d’entreprises en exploration. Une occasion aussi de mettre en liens les visiteurs économiques avec leurs pairs de la région établir un échange d’expertise et un partage de vision commune, globale et intégrée sur le potentiel dont regorge partie de relai avec le Sahel, dans le but de maintenir la stabilité, à travers la dynamique économique et diversifier les marchés par le biais de tous ces échanges. À priori, l’engagement des deux pays partenaires aura non seulement ravivé l’élan économique, mais également assuré la paix régional. Il faudra dire que cet entrain qui s’enclenche à grandes enjambées dans les terres recouvertes du sud, est à même de renforcer le déploiement d’effort consacré dans ce territoire, depuis des lustres par le Maroc, au lendemain de la réintégration à la mère-patrie en 1975. Il est devenu à présent avec son alter ego, Dakhla, des fleurons éclos, à perte de vue en matière de développement et d’investissement.

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