Croissance économique régionale

La moyenne nationale se situe autour de 4%

La croissance du PIB (Produit Intérieur Brut) évolue différemment d’une région à l’autre. L’année 2017 n’a pas fait l’exception. Les taux varient de 10% à 4% et même à 1%. Néanmoins, la moyenne nationale oscille autour de 3,9% à 4%.

Les meilleures performances régionales sont réalisées à Dakhla-Oued-Ed-Dahab (10,3%), Guelmim-Oued Noun (9,1%), Laâyoune-Saguia al Hamra (7,4%), Béni Mellal-Khénifra (6,6%), l’Oriental (5,9%), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (5,8%) et Rabat-Salé-Kénitra (5%).  Les régions de Casa-Settat et de Marrakech affichent une croissance économique de 4% et 3,9%. Le taux de progression du PIB le plus bas est réalisé dans les régions de Souss-Massa et Drâa-Tafilalet, soit 1,1% et 0,8%  dans la région de Fès-Meknès,  indique une note du HCP.

En 2017, l’économie nationale avait enregistré un taux de croissance de 4,2% ou 1056,1 milliards de dirhams contre 4,9% une année auparavant, indique le Haut commissariat au Plan dans son rapport sur les comptes régionaux.

La répartition de la richesse nationale reste concentrée en grande partie dans la région de Casa-Settat et de Rabat-Salé-Kenitra. 30,4% de la croissance nationale est réalisée dans ces deux régions qui contribuent à hauteur de 1,3 point et 1,4 point à la croissance du PIB. Les neuf régions restantes ont contribué pour un peu plus du tiers de la croissance enregistrée en 2017, soit 1,5 point.

Ces deux régions avec celle de Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont créé 58,6 % de la richesse nationale, soit respectivement 31,9 %,  16,2 % et 10,5%. 29,6% du PIB est généré par la région de Fès-Meknès avec 8,7%, de Marrakech-Safi avec 8,5%, de Souss-Massa avec 6,6% et  de Béni Mellal-Khénifra avec 5,8%. Une faible contribution est constatée dans les régions de l’oriental, de Drâa-Tafilalet et celles du sud n’ont contribué que de 11,8% au PIB en valeur, soit 4,9%, 2,5% et 4,3%  à titre respectif.

Le premier constat qui ressort de cette étude est que les disparités entre les régions dans la création des richesses s’est aggravé et creusé davantage en 2017 avec un écart de 58,1 milliards dhs en 2016 à 60,4 MMDH en 2017.

La création des richesses, selon le secteur d’activité, place le secteur d’activité tertiaires en tête des activités créatrices de richesse avec  près de la moitié de la richesse suivi du secteur secondaire (26,2%) et 12,4% pour le secteur primaire.

Selon le HCP, les régions de Rabat-Salé-Kénitra, de Fès-Meknès, de Casablanca-Settat, de Marrakech-Safi, de Souss-Massa et de Béni Mellal-Khénifra ont contribué pour 76,7% à la création de la valeur ajoutée nationale du secteur primaire en 2017 au lieu de 75,8% en 2016.

Les activités secondaires restent concentrées dans les régions de Casablanca-Settat et de Tanger-Tétouan-Al Hoceima qui ont participé pour 56,6% à la valeur ajoutée nationale  du secteur en 2017 contre 57,2%  un an plus tôt.

Néanmoins, près de 60% de la richesse créée par les activités tertiaires est à imputer aux trois régions de Casablanca-Settat, de Rabat-Salé-Kénitra et de Tanger-Tétouan-Al Hoceima.

Sur un autre registre, le PIB par habitant s’élève à 30 510 DH en 2017 au niveau national. La dispersion du PIB par habitant augmente d’une année à l’autre. L’écart absolu moyen  est passé de  11 492 DH en 2016 à  12 622 DH en 2017, indique-t-on.

Fairouz El Mouden

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