«Le Maroc est une source de confiance et partenaire essentiel et fidèle !». C’est en ces termes que le ministre de l’intérieur espagnol vient de vanter l’excellence des rapports avec son allié. Et de déclarer que son pays compte approfondir de plus belle ces relations prisées sous le respect mutuel et l’entente constante. Enchaînant sur la même tonalité de satisfecit, le responsable ibérique affirmait durant une entrevue médiatique que «cette convergence était fondée sur l’authenticité et la fraternité extrêmes», tout en insistant sur la nécessité de pérenniser ces rapprochements au service des deux peuples réciproques. En fait, de forts signaux plaident pour ces démarches dont les actions concrètes ne se font guère attendre, dès que les deux parties sont déterminées à transcender les écueils et passer à la vitesse supérieure. L’opération «Marhaba», menée à franc-étrier en préparation de saison estivale, en est une franche illustration. De même, on se réjouira de la mesure relative à l’ouverture progressive des transits frontaliers, suscitant en fait une large satisfaction parmi les usagers transitaires. Il faudrait bien dire que, depuis le retour à l’éclaircie, ponctuée par la visite du chef de gouvernement de la péninsule, on ne cessait de multiplier les rencontres à Madrid et Rabat afin de tonifier cet envol salutaire et mettre sur orbite la teneur des accords signés et se concerter sur la stratégie de travail mis en œuvre par les pays avoisinants. Il convient aussi de dire que le résultat de ces démarches s’avère probants dans la mesure où il parait opportun d’envisager de possibilité réelle de bien faire mieux. D’autant que des dossiers de grande acuité sont constamment en vue, comme l’émigration, la sécurité et l’économie à plus d’un titre. Le degré de confiance auquel sont parvenus les deux partenaires impulse davantage cette dynamique pour le voisinage édifiant. Les questions mises en avant dans ce sursaut, sont de nature à mettre du tonus au sein de cette synergie agissante. Il importerait en perspective que le bon voisinage auquel sont condamnés les deux alliés, de par cette proximité séculaire, serait à coup sûr, d’une importante incidence sur les relations tissées aujourd’hui avec ardeur. On aurait donc tout intérêt à fortifier ces relations, à travers des plans d’action clairs et féconds à l’ensemble des deux nations frontalières. Dans ce sens, l’étau ne ferait de resserrer sur les ennemis de notre intégrité territoriale au point de donner des allures accélérées à son parachèvement.