3e cycle de l’EPU: Isolement cinglant des adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc

Le Groupe de travail du Conseil des droits de l’Homme sur l’Examen périodique universel (EPU) vient d’adopter, vendredi à Genève, le projet de rapport contenant les recommandations adressées au Maroc.

Cette adoption fait suite à la discussion mardi dernier du rapport national du Royaume au titre du 3e cycle de l’EPU à Genève, marquée par un isolement cinglant des adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc.

A cette occasion, le chargé d’affaires du Maroc à Genève, Hassan Boukili, a remercié les délégations des pays qui ont participé de manière constructive à l’examen périodique du Royaume, conformément aux principes qui régissent ce mécanisme du Conseil des droits de l’homme (CDH).

Il a rappelé que l’interaction positive et volontaire du Maroc avec le mécanisme onusien s’inscrit dans le cadre de son engagement constant et proactif au sein du Conseil. D’autant plus que, a-t-il poursuivi, le Royaume a été l’un des artisans et fervents défenseurs du mécanisme de l’EPU depuis sa mise en place en 2006.

Cette interaction s’inscrit dans le prolongement des choix démocratiques internes et des réformes pionnières initiées par le Maroc en vue de consolider l’Etat de droit et élargir l’espace des droits et des libertés.

M. Boukili a souligné à cet égard que le 3e EPU, qui s’est déroulé en présence d’une forte délégation marocaine, a été l’occasion pour le Royaume de présenter son expérience et ses avancées en matière de promotion et de protection des droits humains sur l’ensemble du territoire national, à commencer par ses provinces du sud.

Le diplomate marocain a souligné que lors de cet Examen, plusieurs délégations se sont félicitées de l’importance des efforts consentis pour promouvoir et défendre les droits de l’Homme, notamment dans les provinces sahariennes.

Elles ont particulièrement relevé la pertinence des actions menées par les institutions nationales dans la défense des droits humains au Sahara marocain, particulièrement le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et ses commissions régionales à Laâyoune et Dakhla. Elles ont recommandé au Maroc de renforcer cet important rôle, que le Conseil de sécurité des Nations unies a reconnu et salué dans toutes ces dernières résolutions.

Dans ce même état d’esprit, des délégations ont mis en évidence et recommandé de poursuivre et de renforcer les efforts déployés par le Maroc pour la promotion et la préservation du patrimoine culturel saharo-hassani, consacré par la Constitution de 2011, comme l’une des composantes de l’identité nationale unie et indivisible.

D’autres délégations se sont félicitées des efforts du Royaume visant à promouvoir les droits économiques, sociaux et culturels au Sahara marocain, en recommandant à Rabat de poursuivre le nouveau modèle de développement des provinces du Sud. Elles lui ont également recommandé d’accélérer la mise en œuvre de la régionalisation avancée.

Dans ce contexte, le diplomate a rappelé l’importance des projets colossaux lancés par SM le Roi Mohammed VI au Sahara marocain, qui jouit de la sécurité, la stabilité et les infrastructures nécessaires, projets qui prédisposent la région à devenir un véritable pôle de développement intégré et une plateforme de coopération économique entre le Maroc et l’Afrique.

Ces projets d’un montant de 77 milliards de dirhams ciblent des secteurs clés de l’activité économique, sociale, environnementale et culturelle au Sahara marocain, dont la réalisation permettra une meilleure jouissance des droits économiques, sociaux et culturels par la population locale.

Le diplomate marocain a souligné que la proposition d’autonomie au Sahara marocain constitue une offre historique pour parvenir à une solution consensuelle définitive à ce problème, qui permettra à la population locale de gérer démocratiquement ses affaires locales, dans le cadre de la souveraineté et l’intégrité territoriale du Royaume. Cette proposition que le Conseil de sécurité apprécie et qualifie depuis 2007 de sérieuse et crédible est le meilleur cadre pour une meilleure jouissance des droits de l’Homme au Sahara marocain.

M. Boukili n’a pas manqué de rappeler que l’adhésion de la population des provinces du Sud à tous les processus de consolidation de l’Etat de droit, de la démocratie locale et du développement socio-économique et culturel du Sahara marocain est la meilleure preuve de son attachement à sa marocanité et la réponse la plus éloquente aux adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume.

Il a conclu en indiquant que les nombreuses interventions reconnaissant et soutenant les efforts du Maroc en matière de promotion des droits humains au Sahara marocain ont largement éclipsé les déclarations hostiles faites par quatre pays isolés, connus mondialement pour le peu de cas qu’ils font chez eux du respect de la démocratie et des droits de l’Homme.

(MAP)

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