Depuis un bout de temps, la machine des investissements vont bon train dans la locomotive de la région Souss Massa. Les projets structurants poussent comme des champignons afin de mettre la ville au cœur d’une expansion tous azimuts.
Le plan régional de développement qui comporte tout particulièrement, la mise sur orbite de pas moins de 25 projets, à l’horizon 2022, pour une enveloppe de plus de 24,5 milliards de dirhams et un recrutement de multitude de postes de travail productif.
Cette avalanche de projets qui s’insère dans la dynamique de renaissance que connaît le pôle économique brandi par l’appel solennel du Souverain, vient de se confirmer récemment par l’appui avéré que les décideurs régionaux ne cessent d’apporter, à bras le corps, au profit de divers investisseurs.
On citera dans ce sens, une dizaine de nouveaux projets, implantés dans le pôle industriel intégré d’Agadir et son homologue baptisé Haliopolis, pour un investissement de plus 109 millions de dirhams, sur une superficie de 2,56 hectares, pouvant créer près de 300 postes d’emplois stables.
De même , selon un récent communiqué du Centre Régional d’investissement (CRI) dont la nouvelle formule était déjà instaurée, à la tête de cette opération de mue nationale, il serait incessamment procédé au financement de pas moins de neuf nouveaux projets au pôle industriel intégré d’Agadir, pour un coût global d’environs 629 millions de dirhams sur un lot atteignant 2, 56 hectares. Cette réalisation permettra alors de donner le jour à plus de 1695 postes de travail direct, ce qui contribuera à l’animation de l’entrain économique dans la région du Souss Massa.
Il est à signaler que la commission unifiée d’investissement de la région Souss Massa, a ratifié, jeudi dernier, lors de sa réunion délibératoire, les neuf projets, sous la présidence effective du Wali de la région. Une cadence soutenue des projets qui témoigne, dans le concret, de la volonté certaine dont les retombées se seraient, sans doute, manifestées, à la veille de la grande métamorphose qui se pointe à l’horizon.
Cependant, il serait judicieux de mettre un terme à la tension sociale qui subsiste encore, notamment, à titre indicatif, dans certains secteurs de l’habitat. La problématique chronique de piémontais, enclenchée suite aux démolitions de 2011 suscite des affronts, à travers multiples mouvements, pour recouvrer leurs droits. Mais, il semble bien que leur ténacité a fini par payer, puisqu’enfin, on croit bien savoir qu’on vient de promettre avec sérieux, des issues salvatrices à ce dossier épineux. On ne peut prétendre assurer un climat d’affaires et d’investissements dans une ambiance sociale plutôt morose, en instabilité!