L’expérience marocaine dans l’utilisation du nucléaire mise en exergue devant l’AIEA

Lutte contre le cancer du col de l’utérus

L’expérience réglementaire marocaine dans l’utilisation des techniques nucléaires dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus a été au centre d’un panel organisé, lundi, par la Mission permanente du Royaume du Maroc à Vienne, en partenariat avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Lors de ce panel, organisé en marge de la première séance plénière de la 64-ème conférence générale de l’AIEA, le directeur général de l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR), M. Khammar Mrabit a présenté l’expérience réglementaire marocaine dans l’utilisation des techniques nucléaires pour la lutte contre le cancer du col de l’utérus et son contrôle et le rôle de l’AMSSNuR dans ce domaine, en tant qu’autorité réglementaire.

M. Mrabit a présenté la situation sanitaire relative au cancer du col de l’utérus au Maroc et en Afrique, mettant en exergue les progrès réalisés par le Royaume en termes de lutte contre le cancer du col de l’utérus et son contrôle, par le biais des techniques nucléaires, a relevé l’AMSSNuR dans un communiqué.

M. Mrabit n’a pas manqué de mettre en relief le rôle d’AMSSNuR, en tant qu’autorité réglementaire compétente dans le domaine de la sûreté et de la sécurité nucléaires et radiologiques, à même d’assurer une utilisation sûre et sécurisée des rayonnements ionisants dans le diagnostic et le traitement du cancer du col de l’utérus, expliquant que la radiologie, la médecine nucléaire, la radiothérapie externe et la curiethérapie jouent un rôle important dans le diagnostic rapide et le traitement efficace du cancer.

Le responsable a, également, affirmé que l’AMSSNuR veille à l’élaboration et à la révision des textes réglementaires et des guides en matière de sûreté radiologique, dans le but d’assurer leur conformité et leur cohérence avec les normes de sûreté internationales, en particulier les exigences générales de sûreté de l’AIEA.

Elle veille aussi au respect par l’exploitant de ces dispositions réglementaires, notamment à travers les processus d’autorisation et d’inspection, souligne la même source.

M. Mrabit a avancé que le Maroc contribue et continuera à contribuer à la lutte contre le cancer du col de l’utérus, à travers la coopération régionale et internationale et ce, en organisant des ateliers et des formations au profit des professionnels de santé et du personnel de l’organisme réglementaire, en facilitant l’accès sûre et sécurisé à la radiothérapie et en partageant son expertise dans le domaine du contrôle réglementaire de la sûreté radiologique, en vue de protéger les travailleurs, les patients, le public et l’environnement des risques inhérents aux rayonnements ionisants.

Dédié à l’examen du «rôle des technologies nucléaires dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus sur le continent africain : expériences antérieures et perspectives d’avenir», ce panel parallèle de haut niveau a été ouvert par l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des organisations internationales à Vienne, président de la 64è Conférence générale de l’AIEA, Azzeddine Farhane et coprésidé par M. Rafael Grossi, directeur général de l’AIEA.

Il a été modéré par la directrice générale adjointe et chef du département des sciences et applications nucléaires à l’AIEA, Najat Mokhtar.

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