Rester calme et vigilant pour vaincre la soif!

Charafat Afailal, secrétaire d’Etat chargée de l’eau, était récemment l’hôte de marque de l’émission télévisuelle «une heure à convaincre». Au lendemain de la réunion du conseil des ministres dont cette denrée vitale était au cœur du débat, le passage de la responsable gouvernementale était délicat et attendu pour apaiser les incertitudes. Mais, toujours et égale à elle-même, elle se montrait sereine et persuasive.

Maîtrisant à merveille le dossier du département dont elle est à charge, elle déclinait, chemin faisant, les opérations entreprises pour endiguer le fléau, aussi bien au niveau des solutions urgentes et ponctuelles que les alternatives stratégiques.

Cet effort auquel s’investissent nombre de secteurs ayant une liaison directe ou indirecte aux ressources hydriques, à nécessité, précisait l’intervenante, une série de rencontres sur les lieux avec tous les acteurs pour mette en avant, dans la concertation et la concorde, des initiatives palliatives. Les points « noirs », poursuivait-elle, notamment Ouezzane, Zagora, entre autres, comportaient, il est vrai, des contraintes d’ordre objectif, ayant trait à la rareté des précipitations, mais également à caractère comportemental, se rapportant à des refus de coopérer souvent caducs.

A cet effet et tout en affirmant que la situation est parfois inquiétante dans des régions déterminées et où l’intervention est insistante, Charafat repoussait toute attitude de désarroi envers ce qui se produit, fortement identique à maintes pays de la planète, y compris ceux qui sont en possession de gros moyens de de s’affronter à de telles catastrophes. «Il n’y a pas de crise de soif et il n’est pas question de paniquer, puisque notre pays est doté de tout le potentiel naturel, technique, infrastructurel…pour se lettre continuellement à l’abri des moments de détresse aussi cruciaux doivent-ils !», rassurait-elle, en fin de ce premier volet de cet échange médiatique.