2017 est une année dont le polisario et l’Algérie se souviendront très longtemps. Rompus aux techniques de manipulation et de lobbying mensonger pour mobiliser des sympathisants en leur faisant ingérer des thèses fallacieuses, l’Algérie et le polisario sont désormais contraints de ne compter qu’avec quelques planqués du clavier qui s’activent dans la toile et une poignée de diplomates zélés qui excellent dans la vantardise et qui continuent de faire croire à l’existence d’une «république», d’un «peuple» et d’un «territoire» imaginaires.
En Europe, avec la mort politique et médiatique du polisario, c’est l’Algérie qui persiste dans son action désespérée d’entretenir la flamme d’une entité à l’agonie en organisant de temps en temps des rencontres de propagande et des meetings qui ne rallient plus personne.
Le maitre d’œuvre de cette farce pitoyable n’est autre que l’ambassadeur algérien à Bruxelles, Amar Belani, devenu le préposé aux affaires polisariennes.
Très loquace quand il s’agit de défendre le séparatisme ou de dénigrer le Maroc, peu disert sur la banqueroute politique et la situation économique et sociale explosive dans son pays, ce diplomate d’une autre ère ne rate aucune occasion pour déverser son amertume haineuse sur le Royaume et ses institutions.
La frustration de l’Algérie et du polisario a commencé dès le premier mois de l’année, plus exactement le 30 janvier où le Royaume a signé son grand retour au sein de sa famille institutionnelle africaine. S’en sont suivies d’autres victoires diplomatiques du Maroc qui n’ont fait que renforcer ses droits légitimes sur son territoire et consolider le soutien international au plan d’autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, laquelle orientation qui a été consacrée dans la résolution du Conseil de sécurité d’avril dernier qui a réitéré le caractère «sérieux» et “crédible” des efforts déployés par le Royaume pour aller de l’avant dans le processus visant le règlement définitif de la question.
Au sein de l’UE, le soutien à la thèse séparatiste s’est dès lors réduit comme une peau de chagrin, à la faveur d’une diplomatie dynamique, proactive et décomplexée, forte de la justesse de la cause nationale et des acquis de développement socio-économique réalisés par le Royaume grâce à la vision avant-gardiste et au leadership de SM le Roi Mohammed VI, sans oublier le rôle de stabilisateur que joue le Maroc dans la région sud de la Méditerranée.
Les rares rencontres organisées ici et là autour d’un film de propagande ou de débats à sens unique n’ont pas rallié grand monde. Plus ridicule encore étaient les tentatives désespérées de l’Algérie et du polisario de surfer sur la vague des manifestations sociales dans la région d’Al Hoceima pour ternir l’image du Maroc et qui n’ont trouvé aucun écho au sein de l’UE.
A Genève, le sujet des droits de l’homme a été le terrain de prédilection de la bataille diplomatique livrée contre le Maroc par l’Algérie qui a usé et abusé de tous les moyens pour faire croire à une pseudo-violation des droits de l’homme dans les provinces du sud. Toutes les tentatives algériennes visant à inscrire cette question à l’ordre du jour des sessions du conseil des droits de l’homme ont échoué. Bien au contraire, c’est plutôt l’Algérie qui a été à chaque fois épinglée sur la torture, les disparitions forcées et la situation dramatique des séquestrés de Tindouf.
Au niveau du Parlement européen, les séparatistes du polisario, bien que soutenus par la machine diplomatique algérienne, peinaient à remplir les salles pour leurs meetings de propagande.
S’appuyant sur une petite poignée d’eurodéputés encartés auprès des officines douteuses de l’Algérie, ils ont tenté vainement d’introduire des textes nuisibles au Maroc, tantôt sur les droits de l’homme, tantôt sur une soi-disant exploitation par le Maroc des ressources naturelles du Sahara, une imposture qui n’a pas tardé à être dévoilée au grand jour.
Cette année, une dizaine de textes hostiles au Maroc était sur le circuit législatif. Aucun d’entre eux n’est passé.
A ces manœuvres avortées au Parlement européen s’ajoute une multitude d’autres déconvenues essuyées sur la scène européenne par l’Algérie et le polisario. La dernière en date est l’adoption, le 25 octobre dernier par les eurodéputés en plénière à Strasbourg et à une large majorité (511 voix), de l’accord euro-méditerranéen relatif aux services aériens avec le Maroc qui couvre l’ensemble du territoire national de Tanger à Lagouira. L’adoption de cet accord a d’ailleurs fait grincer des dents à Alger.
Un autre revers cinglant que le polisario et l’Algérie n’arrivent pas encore à digérer est le dernier rapport d’audit de la commission européenne sur l’accord de pêche Maroc-UE, venu comme pour clore en beauté l’année qui s’achève en apportant un démenti formel aux allégations mensongères faisant croire que les ressources naturelles des provinces du sud ne profitent pas aux populations locales.
Dans ce rapport, l’exécutif européen estime que l’accord de pêche a fonctionné de manière satisfaisante et que 75 % des impacts socio-économiques de l’accord de pêche sont au bénéfice des régions de Dakhla-Oued Eddahab et de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra, et profite donc largement aux populations du sud du Royaume.
Ce constat européen documenté et justifié déconstruit le principal argumentaire dont se gargarisent le polisario et son mentor algérien pour porter atteinte à cet accord, en criant sur tous les toits que ses recettes ne profitent pas aux populations des régions du sud.
Le rapport, transmis au Conseil de l’UE et au Parlement européen, recommande d’ailleurs vivement de reconduire cet accord bénéfique pour les deux parties.
L’étau se resserre ainsi autour de l’Algérie et du polisario à tous les niveaux. L’année 2018 promet encore de plus âpres défaites pour les adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume.
Après le retour à l’Union africaine et la relance de l’axe Rabat-Johannesburg, le Maroc s’apprête à faire son entrée à la CEDEAO et continuera à élargir sa sphère d’influence dans le continent et dans d’autres contrées.
Sur le plan interne, la mobilisation derrière SM le Roi Mohammed VI et l’adhésion autour des constantes de la Nation, la consolidation des objectifs de développement et la poursuite des réformes engagées tous azimuts valent caution et gage de succès de ce Maroc uni, fort et indivisible, parfaitement intégré dans son espace africain et euro-méditerranéen.
Adil Zaari Jabiri