3 questions à Farid Mezouar, directeur exécutif de flm.ma

Al Bayane : Quel est l’événement marquant de la semaine?

Farid Mezouar : La semaine a été riche en événements notamment avec la poursuite de l’annonce des résultats annuels des sociétés côtées. Toutefois, ce qui a retenu mon attention, c’est l’excédent budgétaire du Trésor en janvier. En effet, l’excédent du Trésor a atteint 2,4 milliards de DH en janvier 2018, en hausse de 9%. En particulier, si le solde ordinaire a reculé de 900 millions de DH, les investissements ont reculé de 1,6 milliards de DH, d’où une économie de 670 millions de DH absorbée à hauteur de 470 millions de DH par la baisse du solde des comptes spéciaux du Trésor et des services de l’Etat gérés de manière autonome (SEGMA).

Comment expliquer cette aisance budgétaire?

Le Trésor a profité de la saisonnalité des investissements qui sont souvent plus concentrés en fin d’année. De même, durant le mois de janvier 2018, le Trésor n’a pas été procédé à l’émission de dépenses au titre de la compensation. En effet, la seule vraie économie budgétaire au niveau des dépenses est celle de la compensation en absence de vraies économies au niveau du fonctionnement.

Quel impact en Bourse?

Théoriquement, un déficit budgétaire contenu signifie l’absence de pression du Trésor au niveau des levées obligataires. Ainsi, les taux d’intérêts peuvent demeurer à un niveau absolu modéré des taux. Un tel niveau est mécaniquement positif pour la Bourse qui attire les épargnants souhaitant avoir un rendement plus intéressant.

Related posts

Top