Bilan 2021 et nouvelle reconfiguration de l’économie nationale

Lettre mensuelle du Centre Marocain de Conjoncture

Le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) vient de publier un nouveau numéro de sa lettre mensuelle « Maroc Conjoncture », sous forme d’un spécial portant sur « Reconfiguration de l’économie nationale: Comment passer de la résilience à l’émergence ? ».

Ce spécial, qui s’articule autour de plusieurs axes, dont «Bilan 2021: Des protubérances en chiffres», «Perspectives économiques en 2022: La croissance à l’épreuve des incertitudes», «Stratégie 2021-2025: Aspects critiques et posture du secteur privé» et «Economie Marocaine: Les enjeux et les défis de l’avenir», met l’accent sur les défis qui restent à relever par l’économie marocaine.

«Après deux décennies de transformation et d’avancées du Maroc en matière de modernisation économique et sociale, de nombreux défis restent à relever », estime le Centre.

«Les nœuds à lever se situent principalement dans quatre domaines : la compétitivité du secteur industriel, l’emploi, le niveau de formation et l’adéquation formation-emploi ainsi que la qualité de la gouvernance et la mise en cohérence des politiques publiques, et enfin la nécessaire prise en compte des impératifs environnementaux», poursuit la même source.

S’agissant des enjeux et challenges de l’avenir, la publication note que dans un contexte d’ouverture et d’insertion croissante à l’économie internationale et de crises successives, le Maroc devra relever de nombreux défis économiques et sociaux en relation avec la croissance économique, l’emploi, le logement, la qualité de l’enseignement et la couverture sanitaire.

Pour cela, poursuit la même source, il a fait le choix de changer son modèle de développement, ajoutant que ce dernier met en avant la nécessité d’aligner la stratégie aux exigences de l’environnement de développement.

« Les priorités proposées sont la croissance économique, l’emploi, l’égalité sociale, l’éducation, la santé et l’eau. Dans ces différents domaines même si des avancées importantes ont été réalisées au cours de ces dernières décennies, ils demeurent les enjeux les plus urgents pour l’avenir du Maroc », affirme le CMC.

Par ailleurs, le CMC relève qu’après le creux économique sans précédent de l’année 2020 provoqué par la pandémie, des stratégies et des plans d’urgence ont été adoptés de par le monde pour, d’une part, freiner la maladie Covid-19 et, d’autre part, venir en aide aux activités économiques affectées par la crise et activer les moteurs de la reprise.

Les résultats sont concluants, les statistiques et les indicateurs viennent les confirmer et proclamer 2021 l’année du redressement et des chiffres records, fait observer la même source.

Pour ce qui est des perspectives en 2022, le CMC note que l’orientation du cycle d’activité s’annonce en ce début d’année fort incertaine, ajoutant que le déclenchement de la pandémie et sa persistance deux années durant sans qu’apparaissent les signes d’une issue probable à court terme de ce fléau, sont, avec la frilosité ambiante, à l’origine d’une nouvelle donne porteuse d’instabilité.

« Les principaux facteurs agissant sur la dynamique de croissance tant du côté de l’offre que de la demande se trouvent, dans ce contexte particulier, fragilisés. D’abord au plan international et alors que le suivi de la conjoncture depuis le début de l’année écoulée montre une consolidation progressive du cycle des affaires, l’apparition du nouveau variant du virus dans différents pays et sa forte propagation à travers le monde ont remis en cause les pronostics favorables au raffermissement à l’activité », relève le Centre.

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