Le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) rend public son rapport, décliné sur nombre d’axes névralgiques du pays, en particulier les secteurs sociaux, l’éducation et la santé, ainsi que la planification urbaine, le stress hydrique et la gestion des déchets ménagers.

Dans la même lignée, le document se focalise sur les enjeux énergétiques, les répartitions territoriales et les défis de l’égalité homme-femme.

Sur le plan de l’enseignement, secteur vital et souci national majeur, le CESE, tout en déplorant la défaillance structurelle de sa composition, appelle à l’inclusion des collectivités communales en termes de financement et d’administration. Pour ce qui est de la transition énergétique, l’esquisse du Conseil préconise une large généralisation du potentiel de l’énergie pour qu’elle touche toutes les couches du pays, les plus reculées soient-elles.

D’autre part, le CESE met en garde les retombées qui continuent à mettre en difficulté la situation des ressources en eau, en danger permanent face aux changements climatiques. En revanche, il loue la promulgation de la loi sur l’eau et la mise en œuvre du programme national des actions de renouvellement des sources et de rationalisation de l’eau, plus particulièrement dans les zones arides et frappées par la sécheresse.

Par ailleurs, le Conseil exhorte la mise en fonction d’un dispositif juridique réglementaire, de nature à asseoir une réelle restructuration des rapports d’égalité et de promotion du genre. Une démarche à même de placer notre pays dans le giron des nations émergentes, en termes d’optimisation de toutes les énergies de la nation.