Des scandales à la pelle !

elles prient le bon Dieu pour que les autorités locales et provinciales songent à réagir pour sauver ce qui peut encore être sauvé.
l semble que rien ne va plus à la commune rurale d’Ouled Hcine. Le président de la commune, qui se réjouissait, il y a quelque temps de «la docilité» des membres de sa majorité, semble avoir perdu cette emprise sur cette majorité dont des membres du bureau de son conseil. Déjà, et contre toute attente de sa part et de «ses dévoués», ce qu’il considérait «ses membres» acquis à sa cause (sic !) se sont retournés contre lui et ont rallié les rangs de l’opposition en refusant en bloc les points figurant à l’ordre du jour de la session ordinaire à cause de leur impopularité et à cause de sa gestion précaire des choses de la commune. La commune, où la débauche et l’anarchie administratives sont d’actualité, est devenue un vivier de saleté. Les habitants vivent dans l’isolement total. Aucun effort n’est déployé pour alimenter près de 17 douars en électricité à un moment où les conseils précédents s’étaient acquittés des montants vis-à-vis de l’ex-ONE pour le raccordement d’un élément vital pour les populations, lui reprochent ceux qui le soutenaient il y a peu de temps. Face à ce retournement de situation à laquelle il ne s’est jamais attendu, le président, à la veille de la session ordinaire du mois d’octobre, bouge pour «rapatrier» les conseillers à son camp. Avant la fête du mouton, il a signé à une vingtaine d’élus des primes de déplacements variant entre 2000 et 3000 dirhams. Un acte illégal allant contre la Charte communale. Pour agir ainsi, il faut, tout d’abord, justifier la nature des missions effectuées par les bénéficiaires. D’autant plus que seuls les membres du bureau du conseil sont habilités à gérer les choses d’une collectivité locale. Ainsi, pour s’acquérir les voix des élus, il use des deniers publics pour arriver à ses fins. Ce qui constitue une enfreinte aux lois en vigueur. Objet de plusieurs requêtes adressées à la première autorité et d’enquêtes judiciaires pour détournement de fonds publics, il n’a été, à aucun moment, l’objet d’une inspection provinciale. Le seul moment où le ministère a sollicité une enquête, le khalifa du caïd n’aurait trouvé de mieux que de soumettre à la présidence la requête pour y répondre. Encore une fois, les autorités provinciales, malgré une autre requête dénonçant cette infraction, n’ont pas bougé le petit doigt. A quoi rime ce comportement inacceptable et incompréhensible à la fois ? On sait qu’il était le chouchou de l’ancien chef de cercle qui répondait favorablement à tous ses caprices pour des raisons «honteuses». Et pour appuyer cette thèse, il l’avait même autorisé, en 2011, à annexer une circonscription électorale de la commune à celle de Moulay Abdellah qui lui est limitrophe. Heureusement que la commission, formée des trois caïds du territoire administratif du cercle, se sont aperçus de la supercherie pour rejeter, en fin de compte, la demande du président. Ce dernier voulait se débarrasser de cette circonscription parce qu’elle n’a jamais été de son côté.
A l’ordre du jour figure, entre autres, l’étude du budget pour l’exercice 2014. Figurent, également, d’autres points rejetés dans la session du mois d’avril. Mais formulés d’une autre manière. On constate aussi 4 projets d’étude concernant les pistes et la construction d’un terrain de football. Or, avancent les opposants, ces études vont à un topographe déterminé, qui n’est pas habilité à réaliser de telles études, et qui serait réglé, deux fois par an, par des bons de commande de 200.000 dirhams chacun. Le président invite certains des élus à «des nuits blanches». Les viles méthodes sont, donc, de mise. Le président serait, en ces moments, très large avec eux grâce, dit-on, aux deniers publics. Ceci se fait au su et au vu de tous dont les autorités de tutelle qui restent amorphes. Les infractions sautent aux yeux. Dont les constructions illicites. Les populations d’Ouled Hcine et les observateurs ne gobent toujours pas ce comportement complice.
Objet, donc, de plusieurs plaintes et requêtes auprès de l’intérieur et de la justice, le président n’a été jamais inquiété. Les autorités locales semblent bien avoir choisi, selon l’opposition, leur camp dans cette équation déséquilibrée entre un «président» puissant, qualité dont il se targue devant ses proches collaborateurs, et une population frustrée d’un président qui a beaucoup de mal à masquer son incompétence en matière de gestion, ses extrapolations et ses actes illégaux. Même des réponses à des demandes explicatives adressées par le gouverneur de la province à l’autorité locale seraient écrites par ses soins. Mais quoi qu’il en soit, l’opinion publique locale est consciente des manœuvres de ce président et réclame l’intervention des autorités compétentes, en l’occurrence le ministère de l’Intérieur et la Cour des comptes, en vue de mettre fin à ces abus et de faire cesser cette campagne électorale précoce. L’urgence est de redorer le blason de la gestion des deniers publics. Ce blason, qui s’est terni avec le temps. Et le contribuable a besoin de plus de transparence quant à l’utilisation que l’on fait de son argent. Les autorités provinciales pour ne pas donner raison à ces responsables qui se déclarent, à qui veut les entendre, qu’ils sont protégés par des responsables influents dans la province d’El Jadida et par le PAM, étiquette politique du président, se doivent de réagir virulement à ces insinuations graves.

Grand El Jadida
L’Université Chouaïb Doukkala s’ouvre à la presse locale

L’Université Chouaib Doukkali a organisé au siège de la présidence, récemment, une conférence de presse. Accompagné de tout le staff de l’université, le président, monsieur Boumédienne Tanouti, a  présenté le bilan pédagogique de l’année universitaire 2012-2013 et les données relatives à l’année 2013-2014 comme il a fait, ensuite, le bilan de l’année universitaire.
La rentrée universitaire 2013-2014 est caractérisée par un retour à la normale en termes d’effectifs des nouveaux inscrits après les pics d’augmentation pour les rentrées universitaires 2010, 2011 et 2012. Ce tassement est dû, pour l’essentiel, aux résultats du baccalauréat avec un recul du nombre de bacheliers de près de 8%. C’est ainsi que l’Université a inscrit cette année 4.970 nouveaux étudiants (5.106 l’année dernière) qui ont choisi, pour plus de la moitié, la Faculté des sciences. Mais globalement, le nombre d’étudiants à l’Université va connaitre une augmentation de 30% atteignant le cap des 16.300 étudiants. C’est dire que la question de la capacité d’accueil, même si elle se pose en des termes moins aigus, reste posée. C’est pour cette raison que l’Université, au cours de cette année, va poursuivre ses efforts de construction de places supplémentaires par un amphithéâtre de 400 places et une bibliothèque à la Faculté Polydisciplinaire, un bloc de travaux dirigés à la Faculté des Lettres, un bloc de travaux pratiques et un Centre d’études doctorales à la Faculté des sciences.Il faut rappeler que les efforts fournis, au cours des 4 dernières années, pour garantir une place à tous les bacheliers de la région ont été payants puisque notre Université n’a pas connu les mêmes contraintes que d’autres universités nationales en termes de capacités d’accueil.Mais le fait marquant pour cette rentrée, c’est l’ouverture du nouveau siège de la Faculté Polydisciplinaire qui est le premier jalon du Pôle universitaire en création à Mazagan. Ce site particulièrement attrayant par sa localisation à l’entrée nord de la ville, au cœur du Pôle urbain Mazagan se caractérise par un microclimat unique. Cette première réalisation sera suivie par d’autres établissements qui sont prévus dans le plan de développement de l’Université.Sur le plan pédagogique, l’offre de formation de l’Université est constituée de 75 filières de formation initiale dont 40% sont des filières professionnelles. 14 filières de formation continue avec temps aménagé sont ouvertes au public en situation de travail. L’université offre également 7 filières d’études doctorales.
Le nouveau cette année sur le plan pédagogique, c’est l’ouverture d’une filière de droit qui a longtemps été une revendication récurrente des citoyens de notre région.Sur le plan de la recherche scientifique, l’Université a connu les premières soutenances de thèses dans le cadre de la réforme des études doctorales. Leur cadence va s’accélérer dans les prochains mois. Des équipements lourds d’analyses et de caractérisation ont été acquis : ils constituent les premiers éléments de la plate-forme technologique qui va booster la recherche expérimentale à l’Université. Les efforts de soutien aux entités de recherche ont été renforcés cette année par une dotation spéciale de 1,8 millions de DH réservée à la création des Centres de Recherche multidisciplinaires, qui sont le maillon manquant à notre structure de recherche. Cette création sera l’émanation d’une évaluation externe de notre activité de recherche, prévue en fin d’année et qui nous donnera le tableau de bord pour orienter les efforts des chercheurs vers les domaines d’excellence de l’Université et en adéquation avec les priorités économiques de la région. Les conditions de travail des chercheurs ont été grandement améliorées par l’achèvement des travaux du Centre des études doctorales de la Faculté des lettres avec des locaux neufs pour l’encadrement scientifique des chercheurs, des salles de lecture et un amphithéâtre pour les soutenances. La construction du Centre des études doctorales de la Faculté des sciences a été lancée à son tour et sera prêt pour la rentrée universitaire prochaine.
Toutes ces réalisations ont été rendues possibles grâce aux efforts conjugués de tous les personnels de l’Université, des autorités locales et des élus.
Rappelons aussi le lancement de la 2e édition du prix de la recherche dont les résultats seront publiés lors de la cérémonie d’inauguration du CED de la FLSH.Comme à l’accoutumé, les chercheurs de l’UCD ont brillé par l’excellence de leur recherche ainsi le premier prix de l’innovation dans sa 8e édition a été attribué au doctorant Yassine Bounou du département de Chimie.
L’Université Chouaïb Doukkali continue sur le chemin de l’amélioration de l’employabilité de ses lauréats. Les actions menées pendant l’année 2012-2013 tiennent principalement compte des grandes orientations de développement des différents secteurs et des efforts de modernisation du pays. Les objectifs visés sont intégrés parmi les priorités de l’Université. L’année écoulée est caractérisée par la diplomation de 1.325 lauréats avec la sortie de la première promotion d’Ingénieurs d’Etat. En sa qualité d’Université pluridisciplinaire, l’UCD couvre la plupart des parcours de formation en 2013-2014, tout en affirmant des points forts adossés aux besoins des secteurs socio-économiques, la professionnalisation des cursus et l’introduction de modules transversauxvisant l’augmentation des taux d’insertion de ses lauréats. L’Université continue aussi d’accompagner la modernisation des entreprises de la région en proposant des formations aux personnels de ses entreprises et du secteur économique et social et en assurant un transfert des savoirs en matière de gestion, de commerce, de marketing, de développement technique, technologique et industriel.Les effectifs des diplômés en Licence, Diplôme des ENCG et diplôme d’ingénieur d’Etat pour l’année 2012-2013 ont atteint 1.325 lauréats. Les effectifs des diplômés des niveaux Master et Doctorat ne sont pas encore arrêtés.Le taux d’abandon en première année de la licence d’Etudes Fondamentale a connu une baisse en 2012-2013. Il a atteint 23% l’année dernière contre 34% en 2008-2009 (année de référence).Le taux de validation des semestres s’est amélioré en 2012-2013. Toutefois, il reste faible dans les deux premiers semestres mais s’accroît nettement en fin de parcours. Il varie de 28% en S1 à 80% en S6 dans les établissements à accès ouvert.L’UCD a mis en place des dispositifs pour informer l’étudiant de l’architecture pédagogique universitaire, le conseiller dans le choix premier de son projet de formation et lui proposer des réorientations en cas de difficultés avérées. En plus du dispositif de tutorat, l’Université organise des compagnes d’information et de sensibilisation destinées aux élèves des lycées, aux étudiants et à leurs parents. Ainsi, l’Université a participé aux Forums de l’Etudiant du 25 au 28 avril 2013 à Casablanca et du 8 au 10 mars 2013 à El Jadida, organisé les portes ouvertes dans les établissements, participé aux Forums de l’Orientation et de l’Information organisés dans la région, élaboré le ‘’Guide de l’Etudiant’’, conçu et diffusé plus de 10.000 brochures, dépliants, affiches, effectué des projections sur l’Université, ses composantes, les filières offertes, les débouchés, le mode d’enseignement et de contrôle, le système LMD  et a mis en place des séances d’information et d’aide à l’orientation et au choix de la filière d’inscription dans chaque établissement durant les périodes d’inscription.Enfin, une visite a été effectuée à la nouvelle Faculté polydisciplinaire au campus universitaire Mazagan, au nouveau centre des études doctorales de la Faculté des lettres et des sciences humaines et à la cité universitaire qui a vu de récents aménagements.

Grand Doukkala
La caravane OCP poursuit sa mission de sensibilisation

La «Caravane OCP céréales & légumineuses 2013», dont le coup d’envoi a été donné, le mardi 1er octobre 2013, par l’OCP et la Fondation OCP à partir de Souk Sebt Ouled Nemma dans la Région de Béni Mellal, a atterri, ce jeudi 24 octobre 2013, à Sidi Bennour, 4e étape de son périple.
Organisée en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime ainsi que les principaux distributeurs d’engrais OCP, cette caravane illustre la solidarité de l’OCP et de la Fondation OCP avec l’agriculture nationale et les petits agriculteurs marocains. Elle traduit parfaitement leur engagement envers le monde agricole national et leur adhésion effective au Plan Maroc Vert. Initiée en concomitance avec le lancement de la saison agricole 2013/2014, la «Caravane OCP céréales & légumineuses 2013» sillonnera pendant les mois d’octobre et de novembre 2013 d’autres régions céréalières sur le territoire national, connues également par la culture des légumineuses et ce à travers douze étapes. Après les étapes de Souk Sebt Oulad Nemma, d’Essaouira, de Safi et de Sidi Bennour, la Caravane passera successivement par les provinces de Settat, Khénifra, Khémissat, Larache, Sidi Kacem, Moulay Yacoub, Taza et Berkane. Cette initiative s’inscrit dans le prolongement réussi des premières Caravanes lancées depuis octobre 2012, à savoir la «Caravane OCP Céréales 2012», la «Caravane OCP fruits & légumes 2013» et la «Caravane OCP Oliviers 2013». Elle vise à promouvoir l’utilisation rationnelle et raisonnée des engrais à l’échelle nationale pour une agriculture moderne, performante et durable.
Le concept de la Caravane traduit également la concrétisation du modèle de partenariat illustré par le «Contrat-Package» qui lie OCP, la Fondation OCP et les distributeurs d’engrais sur le marché marocain. Grâce à ce schéma, l’agriculteur bénéficie de l’action directe des distributeurs d’engrais phosphatés, qui s’engagent à les encadrer et à les former aux meilleures pratiques de la fertilisation.
La Caravane ambitionne de se rapprocher des petits agriculteurs et de mieux comprendre leurs besoins, afin de leur proposer les produits les plus adaptés à leurs sols, et ce pour assurer  une fertilisation raisonnée dans les petites exploitations agricoles, un partage d’expérience et de savoir–faire concernant les nouvelles formules d’engrais et leur adaptabilité au marché local, et une meilleure utilisation et mise à profit des données de la carte de fertilité du pays. Près de 300 agriculteurs de la Région des Doukkala sont donc rassemblés dans le but de les sensibiliser, de les orienter et de les informer pour une fertilisation raisonnée. Les ingénieurs agronomes de l’OCP œuvrent à ce que les agriculteurs marocains ne répandent pas les engrais dans leurs terrains de façon anarchique et sans connaissances préconçues.
Mohamed Benzekri et Nawfel Roudies, respectivement directeur des ventes pour le marché local et adjoint du directeur chargé du Programme de développement agricole à l’OCP, ont organisé conjointement un point de presse pour exposer les grandes lignes de la «Caravane OCP céréales & légumineuses 2013». Le lancement de cette Caravane a été programmé à partir de Souk Sebt, sis la Région de Fqih Ben Saleh et relevant du commandement de la Province de Beni Mellal. Le thème directeur de cette rencontre est de pouvoir orienter les agriculteurs vers une fertilisation raisonnée et vers aussi une optimisation du sol agricole. Selon, les ingénieurs de l’OCP l’efficacité de l’agriculture réside non pas dans les grandes surfaces d’exploitation, mais dans le savoir-faire agricole pour augmenter le rendement de l’hectare. Avec un laboratoire mobile d’analyse de sol et une plate-forme informatique contenant la base de données de la carte de fertilité, la «Caravane OCP céréales & légumineuses 2013» exposera son portefeuille de nouveaux produits innovants et adaptés aux besoins des agriculteurs et de leurs sols. Il s’agit d’une nouvelle marque ombrelle de produits phosphatés innovants, «Performance phosphate products» (PPP) qui se décline en 4 familles de produits : PPP- Application Directe ; PPP- Engrais Complexes ; PPP- Engrais Solubles et PPP-Aliments pour animaux.
L’OCP, un des leaders mondiaux du phosphate et de ses produits dérivés, présent sur les cinq continents, joue un rôle central dans le développement de l’économie nationale et apporte un soutien permanent à la modernisation de l’agriculture marocaine.
C’est ainsi que la société mène une série d’initiatives destinées à appuyer le petit agriculteur en l’accompagnant en matière de conseil, de formation et d’expertise.
C’est sous ce double angle de soutien au petit agriculteur et d’engagement citoyen auprès du monde rural que s’est inscrite l’initiative «Caravane OCP fruits & légumes 2013».

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