A vrai dire
Saoudi El Amalki
Le département du tourisme se démène à se dessaisir du guêpier pandémique dans lequel il s’est embourbé, il y a plus de deux ans. La conjoncture est telle que la vie des citoyens compte beaucoup plus que quoi que ce soit, par la mise place des mesures qui peuvent paraître draconiennes afin de inhiber l’épidémie et raviver le secteur en souffrance.
Récemment, le DG de l’ONMT vient de présenter un plan de relance de la destination Maroc et nouveau dispositif marketing, en présence des composantes de l’industrie touristique, notamment la Confédération Nationale du Tourisme et les CRT du royaume. L’objectif étant de partager et se concerter avec l’ensemble des intervenants du domaine, autour de cette ébauche de redressement, à partir du moment où les conditions sont réunies en particulier, la libération du ciel pour le retour des touristes.Cette initiative qui se veut inclusive ambitionne de rassurer les professionnels et anticiper sur les actions à entreprendre qui permettrait d’asseoir les exigences optimales de reprise.
Cette esquisse profondément nourrie par une étude majeure que l’Office a menée sur la totalité des marchés domestiques, mais également ceux d’Europe, d’Amérique et de Chine, aura sans doute, incité à la mise en place une nouvelle stratégie sur trois axes fondateurs. Le premier consiste à la tenue de la marque institutionnelle ONMT qui s’adresse aux partenaires à l’étranger et aux professionnels du pays. Le second volet s’attellera à mettre sur orbite une campagne avec une nouvelle marque en vue de supporter le tourisme national et préparer la saison estivale 2021. Ceci dit, le canevas serait probablement finalisé dans les prochaines semaines à venir pour la diffusion de la campagne. La troisième manche s’affronte à la redéfinition de la marque internationale visite Maroc qui va bénéficier d’une nouvelle campagne dont les termes de base serait prête, une fois que les touristes seront de retour. Faut-il se fier à ce plan de créance qui, à priori, se montre volontariste? Certes, on se réunit pour secouer le cocotier d’une situation qui frôle le drame pour un secteur morne, depuis déjà une éternité. Il est judicieux de se ressaisir malgré la galère et seuls les actes mobilisateurs de ce genre seraient en mesure de relever les défis à venir. A cet égard, il importe de se focaliser sur les actions régionales dans l’élaboration des programmes spécifiques, en coopération avec les partenaires locaux, aussi bien institutionnels que représentatifs.
