Lors d’une conférence du PPS sur les médias et la construction démocratique 

M’Barek Tafsi

Intervenant dans le cadre d’une conférence organisée sous le thème : « les médias et la construction démocratique », des responsables et des experts en médias, réunis jeudi 28 avril au siège national du Parti du Progrès et du Socialisme à Rabat, ont souligné la nécessité pour le Maroc de promouvoir le développement du secteur de la presse « sérieuse » avant qu’il ne soit tard pour le bien du pays et de sa démocratie.

Tout en insistant sur l’interdépendance entre le développement des médias et le renforcement de la construction démocratique, ils ont brossé un tableau plutôt sombre du secteur de la presse, qui fait face aujourd’hui au pire scénario dans le cadre de sa précarisation.

 Plusieurs facteurs internes et externes sont à l’origine de cette précarisation  dont en premier lieu les changements incessants et rapides que connait le secteur au niveau international avec le développement fulgurant des « social media », face à la nonchalance de certains décideurs au Maroc, qui ne cherchent qu’à assujettir le secteur de la communication au service de leurs intérêts.

Forts de leur argent, d’aucuns parmi ces décideurs n’hésitent pas à recourir aux services des influenceurs pour asservir tout ce qui les contrarierait, oubliant qu’ils sont peut-être entrain d’alimenter le monstre de Frankenstein, créé pour semer l’horreur partout, ont-ils souligné.

Après l’intervention du Secrétaire général du PPS, publiée dans notre précédente édition, nous donnons ci-après la prise de parole des autres intervenants, respectivement Abdallah Bakkali, président du SNPM, Noureddine Miftah, président de la FMEJ, Mustapha Mellouk, producteur et expert en communication, et Karim Tej, membre du bureau politique du PPS.