Une dynamique de grande envergure

Plan d’accélération industrielle d’Agadir

Saoudi El Amalki

Après deux années de sa mise en place, la fameuse déclinaison régionale du Plan d’Accélération Industrielle de la région Souss Massa (PAI) semble s’écouler à des cadences plutôt fournissantes au fil du temps. La constance persévérante qui s’y accomplit non sans grand éclat, ne saurait satisfaire voire sidérer tout un chacun par cette diligence.

Récemment, le ministre de l’industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique s’est rendu dans les lieux pour s’enquérir de l’état d’avancement des chantiers qui s’y opèrent, tambours battants. Le satisfecit du dirigeant gouvernemental ne peut se retenir, à juste titre, puisque la majeure partie des projets en prévision est achevée ou en cours de finalisation.

En fait, pas moins de 30 réalisations ont été captées, suscitant ainsi une réjouissance sans appel.

En effet, cet entrain soutenu, mis en branle par le Souverain, aura permis de booster l’effervescence de la destination reconvertie désormais en point de mire des investisseurs en matière d’industrie efficiente, tant nationaux que d’outre-mer. La «centralité», appelée  par le Monarque, deux ans plus tard, à la veille du lancement, par ses Soins, du plan de développement urbain (PDU) d’Agadir, est, en conséquence, tributaire de la mise en avant des variantes de l’économie dont l’industrie occupe dorénavant, une place de choix de cette dynamique ascendante.

Une anticipation Royale salutaire qui met sur orbite cette diversité naturelle et économique dont regorgent richement les composantes de la région Souss Massa. A cet effet, il importe de rappeler la prééminence de la région, au niveau l’octroi de la stratégie d’accélération industrielle, bien avant ses homologues du royaume, tout en lui conférant ce rôle de pourvoyeur de postes d’emploi, de maximalisation de ressources et d’incitateur de la production intégrée des différents secteurs.

Dans ce sens, il convient de relever que cet élan ambitionne de créer 24 000 nouveaux emplois, répartis sur 8 secteurs d’activités dont 3 historiques en construction naval, agro-industrie et chimie, en plus de 5 secteurs émergents en automobile, cuir, matériaux de construction, plasturgie et offshoring. Cette approche jugée efficiente, est censée consolider les secteurs industriels déjà existants, tout en insufflant des bouffées d’oxygène de nouvelles filières, dans le respect total des exigences écologiques et des normes de la vocation du tourisme dont s’identifie la station balnéaire du Souss.

Pour ce faire, il a été conçu de mettre à la disposition des opérateurs des infrastructures idoines, notamment la zone d’accélération industrielle, l’extension de Haliopolis et agropôle et le parc industriel intégré. Il est question aussi de la mise en marche de la Cité d’Innovation à même de mettre à profit une infrastructure d’accueil technologique, permettant d’accompagner les jeunes porteurs de projets innovants et d’un technopark aux PME et aux Start-ups des secteurs des technologies de l’information et de la communication.

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