Face à des dérives dont fait preuve une flopée d’experts juridiques dans notre pays, le conseil supérieur de l’Autorité judiciaire vient de rendre publique une panoplie de mesures drastiques, en vue d’accompagner les activités des experts agréés auprès de tribunaux du royaume, inhérentes aux dossiers litigieux qui leur sont assignés par les juges, à caractère commercial. Dans ce sens, on apprend récemment que la police judiciaire de la capitale économique vient d’arrêter en flagrant délit un expert agréé évoluant, à la cour d’appel pour un délit pénal de corruption s’élevant à 100 000 dhs. Le mis en cause, soumis illico au procureur général, fut l’objet d’un profond tollé au sein de ses pairs à Casablanca et met à nu les conduites abjectes dont pâtissent les protagonistes, au niveau de l’atteinte à la moralisation de justice.
A cet effet, le pouvoir judiciaire vient de décréter la nécessité de clarifier les prérogatives de l’expert, de manière ferme afin d’éviter tout empiètement des tâches accordées par des magistrats à leur attention, afin d’assurer au mieux l’efficience juridique des expertises effectuées, à travers des dossiers délicats d’investissement et de commerce. A ce propos, il convient de relever que la cour commerciale de la capitale du Souss s’est penchée à la mise en œuvre de toutes ces démarches, par l’instauration des approches légales qui visent le rehaussement de l’action du tribunal commercial dans le Souss. Il est à rappeler à cet effet, les dépassements procéduraux que perpètre un parterre d’experts agréés auxquels la justice aura attribué des dossiers relatifs à la gestion de certaines unités de tourisme de la cité balnéaire d’Agadir.
Ces affaires qui sentent le roussi au grand jour, sont en fait, fortement décortiquées par la cour, notamment à des experts dont le nom à suspicion cité, à maintes reprises, suite aux plaintes des promoteurs aussi bien nationaux qu’étrangers des hôtels et des grands projets. En attendant donc de généraliser ces mesures sur l’ensemble des tribunaux commerciaux et civiles sur le royaume, la présidence de la cour de commerce d’Agadir vient de donner des instructions fermes dans le but d’arrêter les listes relatives à ceux qui se dérobent de s’enrôler des expertises judiciaires, remises par les juges concernant des contentieux commerciaux. En parallèle, il importe également que la justice s’est attelée à mettre au clair les infractions procédurière en direction d’un certain nombre d’experts judiciaires au niveau comptable, accompagnant leur manière de traiter les dossiers de gestion des structures hôtelières de la ville. Toutes ces affaires révoltantes dont les auteurs sont d’experts judiciaires, en particulier ceux affectés dans des unités hôtelières dont les scélérats nuisent à l’image de la profession et celle de tout le pays, ne sont plus un secret pour personne et ne se doivent en aucun cas, de faire l’objet de quelque complaisance.